Votre histoire Bon et bien comment allons nous procéder, ma chère ? Si ceci ne vous importune pas, je préfère rester tranquillement assis dans mon canapé pour assister à notre entretien. Le but de cette psychanalyse est de connaître mon moi intérieur, n’est ce pas ? Mais est ce une démarche prudente, selon vous ? Je vous dis ceci car il y a des chances que ce que je vous révèle soit sensible. Vous n'en avez cure ? Et bien, prenez place dans l’un de ces fauteuil car ceci risque d’être assez long.
Je naquis à Dubaï dans le palais de mon père. Quel plus beau cadeau ma mère pouvait elle faire à mon père que de lui donner un fils le jour de la Saint Valentin? Et oui, ma chère, vous en conviendrez qu’il est impossible de venir au monde sous de meilleurs auspices. Je suis au regret de vous avouer que je ne garde pas énormément de souvenirs de cette période. Toutefois, je peux vous informer que j’étais désiré et entouré par une famille aimante qui ne souhaitait que mon bien être et mon bonheur. Ma mère me raconta plus tard que, malgré son jeune âge, mon demi-frère aîné, Aksel, veillait souvent mon berceau en cachette pour me raconter des histoires de cap et d’épée dans son langage encore balbutiant. Ma tendre mère m’a surpris à de nombreuses reprises à gazouiller face aux murmures feutrés de celui qui allait devenir l’un des êtres les plus importants de mon existence.
Très rapidement, je fus accaparé par des percepteurs qui m’apprenaient à faire le parfait petit singe bien élevé à l’apparence irréprochable. "Tiens-toi droit", "réponds poliment à ce monsieur", "ne cours pas dans les couloirs", "utilises tes couverts pour manger",… Je regardais avec une certaine fascination non avouée mon grand frère subir cette éducation sans broncher. Il dégageait un charisme inouï. Tout ce que je désirais, durant mes très jeunes années, furent de pratiquer le mimétisme pour lui ressembler. Oh, je vois l’éclat dans votre regard ! Bien entendu, ceci n’a pas duré bien longtemps ! Il faut dire que, contrairement à Aksel, mes percepteurs se montrèrent bien plus souples et plus laxistes. En joueur invétéré, je n’ai cessé que de tester leurs limites. Par jeu ou par effronterie, je ne saurais à l’heure actuelle faire la différence.
Même si je cherchais la plupart du temps la compagnie de mon frère, je trouvais une oreille attentive auprès de ma mère. Parfois même, elle devenait ma complice lors de mes nombreuses parties de cache-cache lorsque je m’évertuais à semer mes percepteurs en me faufilant dans les endroits les plus improbables du palais. Lorsqu’Aksel avait quelques minutes de temps libre, nous les passions ensemble à pratiquer des jeux d’enfants : moi essayant de faire preuve de plus de maturité pour l’impressionner et lui, me témoignant une grande patience et beaucoup de bienveillance à mon égard. Il me donnait l’impression d’avoir la carrure d’un grand. Il se confiait à moi. Je n’étais pas que son frère : j’étais son ami le plus fidèle et son confident. A bien y repenser, cette période d’insouciance commune me manque parfois…
Bref, je m’égare.
Lorsqu’à mon tour j’eu 5 ans, ma mère nous offrit une petite sœur, Zahra. Je passais souvent mon temps avec elle car mon rôle de grand frère me tenait tout particulièrement à cœur. Aksel avait été mon modèle et je me devais également de montrer l’exemple. Nous vécûmes tout les trois dans une ambiance rythmée par les obligations éducatives ou protocolaires et les moments de libertés. J’appréciais partager mon temps entre mon grand frère qui m’apportait tant et ma petite sœur qu’il fallait protéger et guider.
Cependant, cette harmonie établie fut totalement remise en question quand Aksel partit suivre ses études à Londres à l’âge de 15 ans. Mon repère volait enfin de ses propres ailes. Fini les confidences perchés sur les branches du figuier se trouvant dans les jardins, adieu les fous rires lors de nos batailles de farines dans les cuisines, terminé la construction de notre cabane imaginaire dans les greniers poussiéreux,… Je pris enfin conscience que le temps passait, que les choses évoluaient et que, rien ne serait plus jamais comme avant. Je dû également expérimenter la solitude qu’avait put ressentir mon frère avant ma venue au monde. Bien entendu que Zahra était là, avec moi, mais ce n’était pas la même relation. Comment dire… je crois avoir difficilement subi le premier abandon de ma vie…
Quelle ironie pour une personne aussi entourée que moi, n’est ce pas ? Et oui, très chère, il est tout à fait possible d’avoir tout en abondance et de constater que portes et fenêtres nous sont grandes ouvertes. Vous n’en êtes pas moins dans une prison dorée à constater que votre plus fidèle codétenu a fini de purger sa peine. Mais, à qui sait attendre, le temps ouvre ses portes et, comme l’a entreprit Aksel cinq ans auparavant, je le rejoignis à Londres afin d’entamer également mon propre cursus scolaire loin du cocon familial. Après tout, mon père souhaitait avoir deux fils à l’éducation et la culture irréprochable. Autant m’incliner afin de trouver en cette opportunité une porte de sortie.
Comptabilité, gestion, marketing, finance, anglais, français, italien, espagnol, droit, management,… et j’en passe. Comme mon père souhaitait avoir deux fils à la culture et au niveau d’étude irréprochable, j’eus droit à la version avancée de chaque matière. De plus, si j’éprouvais la moindre difficulté dans une matière, une batterie de tuteurs était à ma disposition. Cependant, mes aspirations allaient ailleurs. Je ne pouvais décemment pas laisser filer cette vie étudiante sans la vivre pleinement. Vous m’imaginez, moi, levé de bonne heure pour être à mon premier cours à 8h du matin pour finir ma journée scolaire à 19h passé ? Très peu pour moi ! Bien entendu que j’assistais à la moitié des cours de mon agenda. En revanche, concernant l’autre moitié, je graissa la patte des bonnes personnes afin d’obtenir de bons résultats et un diplôme en bonne et due forme en fin d’année sans avoir jamais mis les pieds dans la salle de classe de la matière en question. La vie rêvée pour le jeune homme ayant soif de vie et de liberté que j'étais devenu. C’est à cette même période que j’eus ma première cuite, mon premier flirt, ma première bagarre… Et bien, au vu de votre regard qui en dit bien long sur vos pensées, vous ne me jugez pas capable de me battre ? Détrompez-vous, ma chère. C’est à cette même période que j’ai commencé la pratique régulière d’art martiaux et du tir à l’arc. Au fil des années, je me suis perfectionné pour exceller dans ces domaines. Qui sait, peut être aurez vous la chance d’assister un jour à l’un de mes entraînements.
C’est également durant mes années d’étude que je fis la connaissance de ma cousine, Sonny. Cette belle jeune femme ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle avait le caractère de mon frère et la douceur de ma sœur. Comme Aksel était accaparé par ses études supérieures, il n’avait pas énormément de temps à me consacrer. Bien entendu, il faisait de son mieux afin de nous permettre de nous retrouver et de passer un peu de temps ensemble. Mais ces occasions se faisaient relativement rares. Au vu de la similarité de manière d’être de ma cousine, je pourrais avouer qu’à cette époque, j’ai fais un transfert sur elle. Bien entendu, nous continuons à être très proches à l'heure actuelle, là n’est pas la question, mais elle était la personne dont j’avais besoin auprès de moi. Je venais lui rendre visite et elle faisait de même. Je ne compte plus les fois où je révisais mes partiels sur la table de ma cuisine alors qu’elle jouait aux jeux vidéo sur ma télévision dans le coin salon. Sa présence me rassurait et m’apaisait. Je l’écoutais me parler de sa vie, de ses amies, et nous allions souvent nous balader ensemble. Je l’épaulais et la conseillais de mon mieux. Bien entendu, si un garçon venait à lui marcher sur le cœur, je devenais le plus vil des serpents. Il faut savoir que… j’ai énormément de mal à l’admettre… ceci n’a pas énormément changé. Qualifiez-moi de grand frère de substitution s’il vous est gré. Je ne peux contrôler ce côté surprotecteur envers elle.
Faisons un nouveau bon dans le temps, voulez vous ?
Nous sommes actuellement durant la période de mes 18 ans. C’est le passage d’un cap pour une personne de ma condition. Il faut savoir que j’avais été émerveillé par la cérémonie grandiose dont avait bénéficié Aksel cinq ans plus tôt. Une magnifique fête avait été organisée et les cadeaux se comptaient par centaine. Toute la famille avait été conviée. Je ne dérogea pas à la règle. Quelques jours avant mon anniversaire, j’avais eu l’autorisation express de mon père pour manquer deux semaines de cours. J’étais donc arrivée la veille de la date fatidique et fit le tour de ma famille pour les saluer. C’est ce jour là que je la vis pour la première fois. Une femme d’une rare beauté : Jasmine. Elle accompagnait mon oncle Sharif. Je me trouva totalement coi devant cette ensorcelante grâce. Sur l’instant, je fus piqué dans mon orgueil. Comment une créature aussi délicate pouvait tomber aussi bas pour accompagner mon rustre d’oncle. Ne vous méprenez pas, je n’ai strictement rien contre ce membre de ma famille, bien au contraire, mais cette constatation m’horripila. Elle éveillait en moi des sentiments et des envies que je n’avais jamais ressenti. Ceci amplifia quelque peut l'emprise qu'elle avait sur ma personne. Un emprise d'une nature qui m'étais encore inconnue pour l'heure.
Je croisais Jasmine à de nombreuses reprises durant mon séjour. Elle hantait mes nuits à travers des fantasmes d’une lubricité sans pareil. Un jour, peu de temps avant mon retour en Angleterre, je compris la nature de l'emprise qu'elle avait sur moi. Une emprise obsédante qu'il me fallait assouvir à tout prix : je me devais de la posséder. Le soir même, mon oncle s’absenta pour la nuit. Je pénétrai dans sa chambre et trouva Jasmine endormie dans leur lit, recouverte du drap de soie crème. Même dans les bras de Morphée, cette femme était divine. Je pris mon courage à deux mains et pris place à ses côtés. Je passa délicatement ma main sur son épaule et elle ouvrit les yeux. La stupeur marqua ses trais un instant avant de se détendre. Alors que je la regardais avec un désir non dissimulé, elle se redressa. Le mouvement fit glisser l’étoffe découvrant son buste totalement nu. Ayant comprit ma supplique muette, elle vint m’embrasser avant de me caresser l’entrejambe avec envie. Afin de vous épargner les détails de cette parcelle de ma vie, je vous dirait simplement qu’elle m’a fait vivre ma première fois de la plus douce et la plus lubrique des façons. Je me souviendrais toute ma vie de cette nuit d’exquise luxure.
Elle déclencha chez moi un besoin de plaire, de jouer, de conquérir et de posséder. Je me suis donc rapidement essayé avec plusieurs autres femmes. Leur statut social m’importait peu du moment qu’elles me procuraient du plaisir et qu’elles me permettaient de parfaire mes talents de séducteur et mes performances. J’aimais le challenge et jouais à essayer d’atteindre ma proie de diverses manières. Je ne saurais vous dire avec exactitude leur prénom ou même vous dépeindre leurs traits. Les femmes se sont succédées dans ma couche telles les décimales du nombre d’or. J’étais enfin complet et entier. A tel point que j’expérimentais de nouveaux horizons : orgies, BDSM, tantrisme,… même la torture durant laquelle j’étais le seul à ressentir une exquise jouissance. Notre Créateur ne nous a donné qu’une seule vie. Autant la vivre pleinement.
C’est à cette même période que m’est venu mon surnom : Lucifer. L’ange déchu beau à se damner qui a défié son père. Pas que je défia le mien d’une quelconque façon mais plutôt que, grâce à mon charisme, ma prestance et mon sourire ravageur, il n’est pas rare, qu’en amour comme en affaire, mes cibles me donnent le Bon Dieu sans confession ou alors avec une résistance feinte. Admettez qu’en de telles circonstances, cette expression est ironique. Bref, quelque soit le domaine, je trouvais les failles, les clauses suspensives ou encore les travers de mes interlocuteurs afin d’inverser la vapeur de la manière la plus pernicieuse qui soit. Je mis à profit mes talents afin de servir les intérêts de mon frère. Une relecture de contrat fait par un regard neuf, neutre et impartial est grandement apprécié pour les affaires épineuses et délicates.
Lorsque mon père nous a quittés, j’avais 25 ans. A l’époque, j’étais à Londres au lit avec deux magnifiques créatures. Mon frère m’a appelé et, même si ce merveilleux plan à trois bien entamé était très prometteur, j’ai tout quitté pour prendre le premier vol pour Dubaï. J’ai bien vu la lumière qui s’était éteinte dans les yeux d’Aksel à mon arrivée sur place. Il avait perdu le dernier fragment d’innocence suite à ce tragique événement. Il n’était plus le Prince du pays. C’était à présent l’Emir. Je me devais de rester à ses côtés pour l’aider à régner. Il y avait tant de choses à mettre en place et tant de protocoles à respecter que, malgré la batterie de pantins sans saveur qui l’entouraient, il avait besoin de personnes de confiance à ses côtés.
Aksel me parla d’une lettre que notre père nous avait laissée peu avant de mourir. C’était une sorte de testament officieux dans lequel il nous évoquait l’existence d’un certain Lazhar Stark. Ce dernier serait supposé être notre demi-frère. J’essaya de plaisanter en reléguant ceci au rang de la folie qui avait sans doute gagné le vieil homme malade que notre père était devenu mais mon frère prenait la nouvelle avec grand sérieux. Il souhaitait honorer la dernière volonté de notre père. C’est donc après avoir remis un peu d’ordre au royaume que nous partîmes tout deux pour New York afin de le rencontrer.
Vous ai-je narré à quel point Lazhar est une tète de mule butée et bornée ? Il nous a littéralement claqué la porte au nez lors de notre première rencontre ! Je crois n’avoir jamais vu de ma vie Aksel autant se maîtriser qu’à ce moment là. Il a fait preuve d’une grande diplomatie et d’une bonne dose de compassion envers le nouveau demi frère que le destin lui servait sur un plateau d’argent. Alors que nous réussîmes à subtiliser de quoi réaliser un test ADN fiable dans trois laboratoires différents, Lazhar cessa de vouloir à tout prix nous mordre afin d'adopter une attitude plus neutre en nous écoutant sur l’optique de la réserve. Mais à deux contre un, alors que les différents tests ADN nous fournissait la même preuve sans appel de notre lien de parenté, nous sommes parvenu à calmer les humeurs changeantes de Lazhar pour l’accueillir pas à pas dans notre famille. Ceci a été une guerre de longue haleine. Elle a duré au total deux bons mois et demi.
Durant mon séjour dans la Grosse Pomme, je pus apercevoir à plusieurs reprises une magnifique rousse. McCarren Park, la petite brasserie au coin de la Union avenue et de la 10e, le Starbucks de la 7e,… J’ai croisé son regard à quelques reprises et elle a esquissé un sourire en me reconnaissant une fois. Un beau petit brin de femme… Mais je reviendrai plus tard sur cette sublime petite créature en temps et en heure.
Lazhar s’est finalement rendu compte que nos intentions n’étaient en rien préjudiciables pour lui et que nous ne cherchions ni à l’entourlouper ni à nous jouer de lui d’une quelconque manière. Pas à pas, mon second grand frère se calma et nous accepta dans sa vie. Lorsque ses dernières barrières de réticence cédèrent, nous lui proposâmes de venir découvrir ses origines et le statut de Prince qui l’attendait à Dubaï. Il plia ses maigres bagages et repartit au pays à nos côtés.
Peu à peu, les atomes crochus entre mes frères et moi se firent plus dense. Nous avions la même manière de penser, la même vision des choses et des similarités de caractère. Nous apprîmes durant encore six bon mois à nous entendre parfaitement. Cependant, au final, Aksel nous fit un cadeau inestimable : au vu de notre très bonne entente et de notre précieuse aide à ses côtés pour mener à bien son règne, il nous nomma également Emir. Nous révolutionnâmes la Monarchie mise en place dans ce pays depuis la nuit des temps. Il fut donc dirigé part trois Emirs bien distincts. Le peuple accueilli la nouvelle en grande pompe et nous apprîmes à leur prouver notre efficacité et notre justesse à régner de concert. La justice était mené en connaissance de cause, l’économie gagna en prospérité et les soins médicaux pour les plus démunis fut mis en place. Le peuple, satisfait par nos décrets et notre implication, consentit à nous rétribuer un pourcentage de leur salaire.
Tout allait pour le mieux entre notre pays et nous. Les frères Al Delkhalek devinrent alors les célibataires les plus prisés au monde. Il faut dire que, dans ce domaine, je ne chômais pas. Il m’arrivait parfois d’avoir jusqu’à six femmes différentes par jour ci ce n’était pas en même temps. Ne faites donc pas la vierge effarouchée, voyons. C’est un acte naturel qui procure tellement de plaisir alors pourquoi en avoir honte et s’en priver ? Qui sait, peut être que si vous continuez à vous tenir juchée sur votre fauteuil de cette façon, avec vos jambes croisées qui révèlent outrageusement le haut de votre cuisse gauche je pourrai… mais non voyons ! Je ne disais pas cela pour paraître impoli ou irrespectueux ! Vous êtes magnifique alors pourquoi vous dévaloriser ? A votre aise… Cependant, je tiens à vous faire remarquer que vous m’étiez beaucoup plus agréables tout à l’heure.
Passons pour le moment.
Où en étais-je… ? Ah oui, le fait que notre côte de popularité atteignait des sommets. Et bien mes frères ont, eux aussi, commencé à profiter pleinement des plaisirs de la chair. Je vais vous raconter deux petites anecdotes à ce sujet.
Une fois, je suis rentré dans les appartements d’Aksel sans frapper, totalement absorbé par un contrat épineux pour lequel je souhaitais son avis. J’atterris dans son salon alors qu’il était en train de baiser une aristocrate italienne ou espagnole, ma mémoire flanche quelque peu sur ce détail avec le temps. Il n’a nullement cessé sa besogne et m’a même incité à le rejoindre. C’est donc à deux que nous avons partagé cette appétissante brune qui poussait des cris de jouissance à se damner. Ceci a commencé une longue liste de plan à trois avec mon grand frère. Avec ou sans l’accord de la jeune femme en question, elle se faisait visiter par deux des trois Emirs. Tantôt de manière intense et aguicheuse, tantôt comme si elle n’était qu’une vulgaire chienne à saillir.
La seconde concerne une fameuse soirée au bord de notre piscine. L’heure était relativement avancée et l’alcool avait déjà plus que fait son œuvre. Vous ai-je mentionné que j’ai l’alcool lubrique ? Et bien sachez que ce soir là, j’avais énormément bu. Il restait peu d’invités mais dans la piscine se trouvait une demoiselle blonde bien éméchée qui avait décidé de faire trempette totalement nue. Bien évidemment, je pense que vous vous doutez de ce qu’Aksel et moi avons manigancé. Nous avons profité de l’état d’ébriété de cette jeune femme offerte pour nous la partager. Lazhar contemplait la scène assis sur le bord. Nous nous sommes approchés avec notre jouet du moment et lui avons suggérer de s’occuper également de Lazhar. Il n’en fallut pas plus à cette petite chatte pour le délester de son maillot de bain et de le prendre en bouche en gorge profonde. Nous nous la sommes faite tourner une bonne partie de la nuit. Je pense qu’elle a eu plus que son compte car, au petit matin, nous l’avons laissée tranquillement dormir durant une bonne partie de la journée. A son réveil, il ne lui a pas été autorisé de nous revoir mais le personnel nous a informé qu’elle avait quelques… soucis pour marcher. S’il vous plait, ne laissez pas cette expression que je vous ai reproché tout à l’heure revenir sur votre si joli visage comme à présent sinon je risque de très mal le prendre. Je ne me répéterai pas, je vous préviens.
Revenons à nos moutons. Non voyons, j’ai choisi cette expression totalement par hasard. Un peu plus et j'en viendrai à penser que vous avez une lubricité d’esprit qui jurerai presque avec votre candide minois.
Donc, je disais, nous avons pu constater à travers ceci qu’Aksel, Lazhar et moi-même avions encore plus en commun. Pour nous, les femmes étaient indispensables mais nous les préférions bien obéissantes et dominées. Pour ma part, j’ai un petit faible pour les fortes têtes mais, pour ma défense, je dirais que ceci est dû à ma volonté de jouer avec ma nourriture sexuelle et de viser toujours plus haut et plus corsé afin que la victoire n’en soit que plus jouissive. Nos affaires fleurissaient chaque jour d’avantage et notre appétit charnel croissait. C’est donc tout naturellement qu’il y a trois ans, nous envisageâmes la création d’un complexe que nous nommerions le Harem.
Il serait construit au milieu de nulle part, en plein désert, et serait un jardin d’Eden pour la jet set et les monarques les plus influant de la planète. Le concept était relativement simple : proposer un lieu de débauche et de dépravation où seule l’imagination serait considérée comme l'unique frontière de leurs fantasmes les plus fous. Les plans furent réalisés par un brillant architecte qui fut payé grassement pour une totale confidentialité sur ce projet mais, également, pour que le complexe soit livré dans un an. Comme demandé, le Harem nous fut livré dans les temps et il ouvrit ses portes il y a deux ans. Par une fâcheuse coïncidence, l'architecte fut tuer dans un carambolage quelques temps plus tard. Un problème de freins. La vie peut être cruelle parfois...
Après le recrutement de gardes de confiances et la rafle de quelques esclaves, nous envoyâmes des invitations à quelques membres très sélects de notre carnet d’adresses. La mayonnaise pris immédiatement. Nous accueillîmes de plus en plus de monde, moyennant d’importantes sommes d’argent. Nous avons également distillé auprès de chasseurs de têtes des offres de candidatures spontanées pour recruter de futurs martyrs. Nous nous sommes spécialisés dans la rafle de nouveaux esclaves afin d’assurer une entière satisfaction à nos invités. A peine quelques mois après son ouverture, le complexe était déjà bien occupé par les personnalités les plus influentes du monde.
Quand toute la structure fut bien rodée et menée de main de maître, une pensée mise de côté me traversa l’esprit. Enfin, pour être plus exact, elle me revint de plein fouet lors d’un rêve. Cette magnifique rousse croisée plusieurs fois à New York, vous vous souvenez d’elle ? Je l’ai évoqué un peu plus tôt. Et bien, dans mon songe, je la faisais mienne. A mon réveil, cette envie m’obséda. Je passais quelques coups de fil et tira quelques ficelles afin d’avoir à New York même un détective privé qui se rendrait dans le secteur de Brooklyn pour la retrouver. Ceci ne fut clairement pas chose aisée. Elle utilisait un nom d’emprunt et bougeait souvent. Cependant, ma patience fut récompensée lorsque j’eus le coup de fil que j’attendais. Mon détective privé l’avait actuellement dans son champ de vision. Je lui payais une somme supplémentaire afin qu’il ne la lâche pas d’une semelle en attendant l’arrivée de mes hommes de main. Quelques jours plus tard, Reaven me fut livrée à Dubaï.
Récemment, Nous eûmes un ultime rebondissement. Un tortionnaire ressemblant comme deux gouttes d’eau à Lazhar foula le sol du Harem. Il nous appris qu’il avait été élevé pas une famille de la haute société russe et se prétendait être le frère de Lazhar. Bien entendu, nous lui fîmes passer plusieurs tests ADN et lui posèrent un bon nombre de questions afin de recouper son histoire et d’éclaircir les zones d’ombres. Tout ceci fut sans appel : Zakhar était bel et bien le frère jumeau de Lazhar. Après un temps d’adaptation, il fut également accepté par nous trois est fut gratifié du titre d’Emir. Pour ma part, j’apprends encore à le connaitre et je l’apprécie un peu plus de jour en jour.
Et donc, nous voilà à notre époque, dans ce même Harem, tout les deux, bavardant de manière plaisante dans cette magnifique loggia. N’est ce pas un lieu des plus agréables ? Oui je comprends que vos conditions de détention ne sont pas optimum mais que voulez vous ? Il faut bien se trouver d’un côté ou de l'autre de la barrière. La vie est injuste, je le conçois parfaitement. Mais, aujourd’hui, je suis d’humeur joueuse et taquine. Vous m’êtes agréable, ma chère. Je pense que, de vous exposer tout ceci m’a fortement aidé à me remettre les idées en place. Comme quoi, parler à une personne extérieure peut parfois vous être utile. Il est vrai que, au vu de ce que vous savez à mon sujet à l’heure actuelle, il vous est clairement préférable de ne rien dire à qui que se soit. Et pour ceci, je vais personnellement m’en assurer. Mais, avant cela, seriez-vous partante pour un ultime torride corps à corps avant que je vous plonge naturellement dans le coma ? |