Un univers sombre, de richesse, de royauté, de sensualité et de corruption, se déroulant en plein cœur du désert de Dubaï, entre les murs d'un harem aussi paradisiaque qu'infernal. Rejoignez notre communauté fidèle qui accueille les petits nouveaux à bras ouvert. L'ambiance ici est parfaite et muy caliente; elle vous inspirera de superbes rps avec nos membres. Et sachez qu'ici, on mord que sur demande...
✥Arrivée dans le Harem » : 28/09/2014 ✥Coup de fouet » : 850 ✥ Points : 1405
29.01.17 16:25
La monarchie & la royauté
Description par royaume
Dans l'univers de "Harem of Corruption", le monde n'est pas tout à fait le monde d'aujourd'hui. Depuis 1991 avec le retour de la Monarchie en Russie ainsi que sa réussite économique, de nombreux pays comme la Grèce, l'Inde et d'autres, ont abandonné la démocratie pour un retour à l'ordre ancien, le retour des reines et des rois.
Rappel : Il appartient aux tortionnaires royaux d'écrire le résumé de leurs propres pays, pour cela, il suffit de se rendre ici et de répondre au petit formulaire. Toute fois, si vous avez besoin d'aide dans la création de votre propre famille royale, le staff se fera un plaisir de vous aider.
Le maître suprême
PNJ
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Les pays de la royauté
Se repérer dans les diverses monarchies
A-G
Ajman
L'émirat d'Ajman est constituée de trois enclaves dont la plus grande, incluse dans l'émirat de Charjah et s'ouvrant sur le golfe Persique, renferme la capitale de l'émirat, la ville d'Ajman. Les deux autres enclaves sont celles de Manama et de Masfout (ou Masafwat). L'émirat est le plus petit des sept qui composent les Émirats arabes unis : avec 460 km2 (600 km2 avec les eaux territoriales), il ne représente que 0,5 % du territoire du pays. Sa façade maritime ne mesure que 26 kilomètres de long et est totalement occupée par la ville d'Ajman qui ne fait qu'un avec l'agglomération de Ajman-Charjah-Dubaï qui compte 2 033 787 habitants en 2006.
Angleterre
Lorsque Edouard VIII doit choisir entre sa maitresse et le pouvoir en 1936, il choisit de rester roi et engage un rapprochement entre le Royaume Unis et l’Allemagne Nazi du chancelier Adolf Hitler. Même si la Grande Bretagne ne rejoint pas l’Axe, elle refuse de se positionner en faveurs des Alliés et d’aider la France face à l’offensive Nazi de 1940. Choqué d’abandonné l’allié historique, les écossais se désolidarisent de la position britannique et déclarent leur indépendance. S’en suit alors une guerre sanglante entre les deux nations qui laissera des traces aujourd’hui, notamment à cause des nombreux massacres de civils, commis par les Anglais. En 1945, le peuple renverse les Windsor, l’Ecosse devient indépendante et un nouveau roi est nommé, le jeune Philip Mountbatten arrière-arrière-petit-fils de la reine Victoria est nommé pour remplacer Edouard VIII. Dès lors, il fera de son mieux pour redorer le blason Britannique, en évitant toute tentative de pression sur l’Ecosse jusqu’à ce que son fils, le prince William, décide en 2004, d’unir son fils, le prince James à la prochaine reine d’Ecosse afin de réunir le pays, 70 ans après
Algérie
Du plus loin que ne le raconte les livres d'histoire, l'Algérie a toujours été gouvernée par la famille Touhati. La seule chose qui ai eu un réel impact sur le pays a été la colonisation par l’armée Française qui a duré plusieurs décennies. La langue s’est donc installée progressivement et est la seconde langue parlée du pays après l’arabe. Ce n’est qu’au moment de l’indépendance Algérienne, qu’une véritable armée fut créée, en 1902. Suite à la création de l’armée, le pays est devenu plus fort, ayant le soutient de ses voisins du Maghreb mais aussi des Émirats Arabes. Quand la seconde guerre mondiale explose, l’Algérie se range du côté Allemand, ce qui fragilisera de nouveau le pays lors de la défaite des Nazis.
Il a fallu redonner espoir aux Algériens et Algériennes, reconstruire ce qui a été déduit sous le règne du Roi Ahmed. Ce dernier a été d’ailleurs renversé par son fils aîné, Mustapha. Depuis lors, chaque Roi a su faire renaître l’Algérie de ses cendres un peu plus à chaque fois. L’avant-dernier Roi a malheureusement connu une triste fin, tout comme son épouse et son fils unique, tous les trois assassinés lors des attaques antiroyalistes. Seule survivante des antiroyalistes, Nora Touhati est devenue non seulement Reine, mais aussi la seule Reine depuis toute l’histoire du pays qui n’est pas mariée. La Reine a à présent de puissants alliés, dont la France, étant fiancé au Duc Aaron Saint-Clair.
Arabie Saoudite
L'Arabie est une monarchie absolue islamique dirigée par la dynastie Al Saoud qui règne depuis 1744 sur l'oasis de Dariya puis étend sa domination, malgré deux brèves éclipses, au sein de la péninsule arabique, jusqu'à l'actuelle Arabie saoudite. Issue du clan de Rabia, elle tient son nom de Saoud ben Mohammed Al Mouqrin, chef local de l'oasis de Dariya de 1720 à 17255, dont le fils Mohammed ben Saoud Al Mouqrin fonda le premier État saoudien en 1744. Capitale de l’Islam, premier producteur de pétrole, alliée des Américains, les Saoudiens sont les patrons du moyen orient et voient d’un très mauvais œil la fin de la soumission des Émirats arabes unis et leur rapprochement avec le Qatar. L’Émir Aksel El Delkhalek est leurs ennemis numéro un et ils feront tout pour le destituer et mettre à sa place un pantin.
Peuplée de 35,95 millions d'habitants (les Saoudiens et Saoudiennes), occupant 80 % de la péninsule arabique, c'est le plus grand pays du Moyen-Orient avec une superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés et le deuxième plus grand des pays du monde arabe (après l'Algérie). La capitale et la plus grande ville de l'Arabie saoudite est Riyad, situer dans la province du même nom, son unité monétaire est le riyal saoudien, sa langue officielle est l'arabe et sa religion d'État est l'islam sunnite. D’ailleurs le pays abrite les deux plus grands lieux saints de l'islam, soit la mosquée al-Harâm (à La Mecque) et la mosquée du Prophète (à Médine).
Niveau géographie, l'Arabie saoudite est limitrophe de l’Irak au nord, du Koweït au nord-nord-est, du Bahreïn à l'est-nord-est, du Qatar et des Émirats arabes unis à l'est, d’Oman à l'est-sud-est, du Yémen au sud-sud-est et de la Jordanie au nord-ouest ; elle est bordée par la mer Rouge à l'ouest-sud-ouest et le golfe Persique à l'est-nord-est.
La découverte de pétrole en mars 1938 transforme le pays sur le plan économique et marque le début d'une alliance stratégique avec les États-Unis, concrétisée par le Pacte du Quincy. En échange d'un accès au pétrole, les États-Unis s'engagent à protéger militairement la dynastie Al Saoud. Depuis 1973, l'Arabie saoudite est le leader du cartel des pays pétroliers et son influence au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est indéniable au point qu’il contrôle depuis près de trois décennies le prix du prix sur le marché international. Le pays bénéficie de revenus financiers considérables qu'elle tire de sa richesse en pétrole, dont elle est le premier pays exportateur au monde, et en gaz naturel.
Durant toute la durée du règne du Roi Jalil Al Saoud et de son prédécesseur, les lois fondamentales de l'Arabie saoudite sont définies par le Coran comme constitution du pays et codifient depuis 1992 les règles d'organisation gouvernementale déjà existantes.
Depuis 2010, le roi Jalil Al Saoud ayant perdu tous ses fils naturels décide avec concertation avec ses principaux ministres de modifier la constitution du pays afin d’implanter de nouvelles règles de succession qui supplante l’accession au trône de son seul enfant vivant, soit la princesse Sherine.
En 2014, le pays vit ses jours les plus sombres avec le décès de son patriarche et roi bien-aimé Jalil Al Saoud. Pour souligner sa vie et son œuvre, le pays sera en deuil national durant pratiquement trois mois avant d’introniser son nouveau monarque à la tête du pays. Désormais ce sera Jalal Al Saoud qui roi et leader du pays.
***
*Prédécesseur sur le trône : Jalil Al Saoud
*Héritier présomptif : • Abdallah Al Saoud (Le prince est décédé en 2005 lors d’un accident d’avion.) • Zayed Al Saoud (Le prince est décédé en 2005 lors d’un accident d’avion.) • Iman Al Souad (La princesse est décédée en 2005 lors d’un accident d’avion.) • Samie Al Saoud (Le prince est décédé en février 2006. Il s’est suicidé en se jetant par la fenêtre de son hôtel particulier.) • Amin Al Saoud (Le prince est décédé en septembre 2008. Mort d’un accident de Quad dans le désert du Sahara.) • Mohamed Al Saoud (Le prince est décédé en janvier 2010. Mort lors d’un malheureusement accident de chasse en Afrique du Sud.)
Roi Actuel : Jalal Al Saoud
Argentine
La royauté d'Argentine est encore récente, datant des mois noirs de 2016, une révolution du peuple contre l'ancien gouvernement. Après de longues semaines de violence, un homme s'est imposé comme Sauveur : Salazar Medina. Général à l'époque, la population l'a suivi dans sa marche vers le palais présidentiel, et il a même réussi à ranger l'armée de son côté. Il a imposé la monarchie avec l'accord du peuple et stabilisé son pays ainsi, malgré des tentatives d'intervention des Etats-Unis. L'Argentine est depuis un eco pays basé sur le tourisme vert et les énergies vertes. Une monarchie absolue y règne, signifiant que l'actuel roi, Salazar, détient tous les pouvoirs. Grosse ombre au tableau cependant, c'est aussi devenu une plaque tournante du trafic de drogues et de l'armement. Salazar dut offrir une route dorée pour les échanges des trafiquants, dans la volonté de redresser rapidement l'économie du pays.
Australie
Une histoire très liée à celle du Royaume-Uni que celle de l'Australie pourtant officiellement indépendante depuis le 1er janvier 1901 lorsque fut établi la fédération australienne, le Royaume-Uni gardait toutefois une présence politique dans le pays. Pour preuve le premier roi de l'Australie Indépendante fut un anglais pur souche issu de l’aristocratie londonienne qui n'avait jamais mis le pays en Australie avant de le faire en qualité de Roi bien entendu subordonné à la Royauté Britannique. Le trône d'Australie était un héritage de père en fils dès le début de cette monarchie et personne n'y trouva rien à redire lors de la première passation de pouvoir puisque la famille venait de Londres avec déjà des enfants. Pourtant des dents commencèrent à grincer quand le Prince héritier du second Roi maria une mancunienne pure souche qui n'avait jamais vu l'Australie et les choses empirèrent quand leur premier fils maria à nouveau une anglaise du cru qui ne connaissait l'Australie qu'à travers les livres. C'est ainsi que 1954 vit le pays souffrir une révolution aussi rapide que efficace. Trois petits jours, du 6 au 8 octobre, il fallait dire que c'était tout le pays qui n'acceptait pas les jeux politiques de la Couronne Anglaise pour garder ce qui était nommé par le peuple "Roi au Sang-Pur". Il n'y eut aucun bain de sang, aucune violence, cela commença par une manifestation qui prit de l'ampleur encore et encore, quand le deuxième jour le Roi ordonna l'intervention de la police et l'armée avant de réaliser que ceux-ci étaient dans la manifestation il demanda conseil à la Couronne Britannique. A ce jour il n'est toujours pas clair si le Royaume-Uni a donné des instructions ou fait silence radio, le résultat reste le même, le lendemain le Roi et sa famille capitulaient le pouvoir contre un aller simple pour l'Angleterre. La famille fut exaucée et passa le pouvoir à la famille Payne, une famille ancienne sur le sol australien arrivée au début des années 1800 juste après le début de la colonisation. Le pouvoir se passa alors dans la famille de génération en génération jusqu'à l'arrivée au pouvoir du Roi Matthew Payne en 2017. Ce dernier eut un début de règne tranquille jusqu'en 2020 ou un ivrogne prônant le retour de la Couronne Britannique au pouvoir fomenta une attaque contre le Roi. Ce dernier fut blessé par deux tirs mais survécu, la Reine n'eut pas cette chance et décéda de ses blessures alors qu'elle attendait leur enfant. Les liens entre Royaume-Uni et Australie ne s'en trouvèrent pas affecté comme ce groupuscule n'était en rien lié à la politique de la monarchie britannique. Cependant l'effet sur le Roi fut terrible, provoquant un repli sur lui-même et ses obligations, s'activant à son rôle exclusivement alors que le peuple s'inquiétait d'un Roi sans épouse et, a fortiori, sans héritier.
Bahreïn
Pendant des siècles la famille Elriani a régné en maître sur la petite île et paradis fiscale qu'est le Bahreïn. Cependant les choses ont beaucoup changé ses 15 dernières années lorsque le Bahreïn a commencé à faire de l'ombre à l'Emir de Dubaï d'alors, Karim Al Delkhalek. Une guerre éclata mais tourna à l'avantage du Bahreïn qui parvint à prendre le meilleur sur l'armée dubaïote. Hélas la paix n'était pas appelée à durer. Humilié par cette défaite mais fort d'un nouvel Emir, Aksel Al Delkhalek, une nouvelle guerre éclata il y a cinq ans de cela. Cette fois l'armée du Bahreïn ne parvint pas à arrêter l'invasion de l'armée de Dubaï. Le Roi et la Reine Elriani furent tués, leur fille Inaya âgée de 13 ans fut emprisonnée dans le Palais Royal de Dubaï pour y recevoir une nouvelle éducation. Elle fut la seule survivante de sa famille, ses parents ainsi que ses deux frères furent exécutés. Le trône quand à lui revint à Maamar Elriani un cousin de la Princesse survivante qui s'était allié à Aksel pour l'aider à remporter la victoire. Aksel Al Delkhalek veillait de de près sur le règne du Roi fraichement nommé par le biais de deux personnes. La première était une femme, conseillère du Roi Maamar, acquise à la cause de l'Emir de Dubaï qui devait surveiller sa politique et sa gestion du pays insulaire. La seconde était un mercenaire et chef de la garde rapprochée roi, lui aussi choisit et payé grassement par Aksel pour s'assurer de l'évolution militaire du pays et éviter un nouveau conflit entre le Bahreïn et Dubaï. Cinq années passèrent dans une paix relative mais petit à petit les choses évoluèrent au sein de la monarchie bahreïnie alors que la conseillère du Roi nourrissait ses propres ambitions. Cela faisait trois ans qu'elle manipulait le Roi et dirigeait le pays à travers lui. Elle avait acquis le chef de la garde rapprochée en usant de ses charmes, elle ne se satisfaisait plus de sa place de conseillère, elle voulait s'emparer du pouvoir tout en s'affranchissant de l'omni-présence d'Aksel Al Delkhalek. Il y a deux mois elle organisa une visite de l'Emir de Dubaï et pendant cette visite Aksel devait être enlevé par la garde rapprochée du Roi du Bahreïn. Elle mettrait alors en scène le sauvetage de l'Emir de Dubaï mais au cours de cette mission Aksel serait tué tout comme le Roi, la place de Reine serait libre et elle s'en emparerait, par la force si quelqu'un revendiquait ce qu'elle voyait déjà comme son trône. Son plan fut déjoué par la loyauté d'un garde royal du Bahreïn envers Aksel Al Delkhalek. Une loyauté qui n'avait jamais été payée par l'Emir de Dubaï mais qui lui permit de déjouer le piège qui lui était tendu. Le Roi fut destitué, sa famille exécutée tout comme sa conseillère. A la surprise générale et surtout de l'intéressé, le trône revint à Jaafar Hashem, le garde qui avait fait preuve de loyauté envers Aksel Al Delkhalek.
Chypre
Le 3 septembre 2008 des négociations entre la république de Chypre et la République turque de Chypre du Nord ont débuté sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Alexander Downer a été nommé au poste de « conseiller spécial du secrétaire général » afin d'encourager le processus de réunification de l'île fondée sur une fédération bicommunautaire, bizonale et sur l’égalité politique. Depuis de nombreuses années les autorités turques mènent une politique de colonisation active de la partie nord, avec des installations massives de colons turcs venus d'Anatolie. L'autre axe d'action consiste à effacer le passé orthodoxe et plus généralement chrétien de l'île, avec des destructions massives d'églises, de couvents et de leurs mobiliers, ou leur transformation en mosquées.
Cela n’a pas plus à une grande partie du pays. Ils ont donc décidé de prendre les armes et de se battre contre les turcs. Un homme était à la tête de l’armée, le futur roi, mon père, Hugues De Lusignan. Ils ont réussi à repousser l’ennemi. Mon père a été acclamé. Après de longues discussions, il est paru évident qu’il fallait retourner à la monarchie et c’est ainsi que mon père est devenu roi en 2010. Voici 14 ans qu’il est au pouvoir et donc 14 ans que je suis prince malgré moi…
Danemark
Le Danemark a toujours été une monarchie et n’a pas connu, contrairement à de nombreux pays, les instabilités ayant mis fin aux démocraties. Le gouvernement est progressiste même si le conseil royal a la main mise sur toutes les décisions. Entièrement dévoué à la royauté, la peur d’avoir une reine complètement ignorante de ses devoirs sur le trône les a toutefois conduits à accepter la proposition du Kaiser d’Allemagne. Il épouse la reine de Danemark afin de laisser le trône du Danemark a un membre de la maison d’Oldenbourg et, en contrepartie, il assure la régence du royaume. Le Danemark garde son indépendance mais se retrouve sous influence allemande. Le Kaiser entend ainsi profiter du soft power du Danemark, pays considéré comme un chef de fil en matière d’écologie et du bien-être de sa population. Depuis quelques années, le royaume, sous l’impulsion de l’ancien monarque, s’était également engagé dans l’industrie de pointe et les technologies du futur, notamment dans le domaine de la lutte contre le dérèglement climatique. Attirant de nombreux investisseurs par son image de marque, le Danemark apparaît comme une puissance économique mondiale qui complète parfaitement les lacunes de la puissance allemande.
Écosse
Lorsque Edouard VIII doit choisir entre sa maitresse et le pouvoir en 1936, il choisit de rester roi et engage un rapprochement entre le Royaume Unis et l’Allemagne Nazi du chancelier Adolf Hitler. Même si la Grande Bretagne ne rejoint pas l’Axe, elle refuse de se positionner en faveurs des Alliés et d’aider la France face à l’offensive Nazi de 1940. Choqué d’abandonné l’allié historique, les écossais se désolidarisent de la position britannique et déclarent leur indépendance. S’en suit alors une guerre sanglante entre les deux nations qui laissera des traces aujourd’hui, notamment à cause des nombreux massacres de civils, commis par les Anglais. En 1945, le peuple renverse les Windsor, l’Ecosse devient indépendante et un nouveau roi est nommé, le jeune Philip Mountbatten arrière-arrière-petit-fils de la reine Victoria est nommé pour remplacer Edouard VIII. Dès lors, il fera de son mieux pour redorer le blason Britannique, en évitant toute tentative de pression sur l’Ecosse jusqu’à ce que son fils, le prince William, décide en 2004, d’unir son fils, le prince James à la prochaine reine d’Ecosse afin de réunir le pays, 70 ans après.
Égypte
En 1952, suite à la défaite lors de la guerre israélo-arabe, une révolution éclate mené par Gabda Abdel Nasser, celui que vous connaissez tous pour avoir été le premier président de l’Egypte démocrate, a, sur HOC, été exécuté par les troupes royales lors de sa tentative de coup d’état. La monarchie se poursuit donc encore à notre époque.
Le roi actuel, Ahmad Ier, est un dirigeant extrêmement conservateur, avec une politique très agressive. Son raidissement nationaliste en fait une personnalité très décriée à l’international, surtout après les massacres de 2005 et 2008, où l’armée a étouffé des soulèvements populaires dans des bains de sang. Rappelé à l’ordre par les forces de l’ONU, le roi a signé un accord pour la pacification du pays, sous peine de se voir retirer les aides internationales liées à la sécurisation du Canal de Suez. L’Egypte s’est lourdement endettée, notamment à cause de son budget pour l'armée qui ne cesse d’enfler, et la baisse de la fréquentation touristique due à l’instabilité du pays et aux divers attentats perpétrés par des opposants au pouvoir, et à certains groupes extrémistes.
La conquête d'Israel en 2021 a permis d’injecter dans les caisses de nouvelles liquidités, ainsi que plusieurs milliers d’hectares de terres agraires, qui ont marqué le lancement de nouvelles réformes structurelles, dans les domaines stratégiques : emploi, économie, administration, sécurité. Un projet de réforme drastique, initié par le roi légitime Tarek Al Zaghar, a permis de générer un retour à la croissance encourageant. Arbre généalogique:
Père : Ahmad Ier {Al Zaghar} (65 ans) Belle-mère : Yamina Al Zaghar (56 ans) Bâtard : Elyas (36 ans) Demi-frère : Tarek Al Zaghar (34 ans) Petits frères jumeaux : Yassine et Islem Al Zaghar (décédés à 9 mois) Petites sœurs (toutes répudiées): Alana, Myriam, Nour, Inaya, Salma, Nada
Emirats Arabes Unis
Sept émirats, Sept villes états : Abou Dhabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Une capitale, Abou Dhabi et son centre névralgique : Dubaï. Chacune de ces cités-états est gérée par un Émir et le moins que l’on puisse dire c’est que rassembler sept narcissiques autour d’une même bannière, n’est pas chose aisée. On pensa d’abord à une élection, mais personne ne semblait convenir, chacun votant pour un membre de sa cité. C’est ainsi, que le 2 Décembre 1971, afin de créer une grande fédération pétrolière et gazière dans le but de concurrencer l’Arabie Saoudite, furent créer les Émirats Arabes Unis. Depuis la création de la fédération en 1971, les sept émirats qui constituent les É.A.U. se sont forgés une identité nationale propre grâce à la consolidation de leur statut fédéral. Pourtant, de concert, ils décidèrent de nommer non pas un président comme ils le pensaient au départ, mais une famille, dirigée à l’époque par le Khalifa bin Zayid Al-Nahyane. Si ensemble, les émirats ont prospéré, nous sommes loin de la volonté d’un dirigeant au-dessus des sept autres. Les choses ont beaucoup changés avec l’arrivée d’Aksel Al Delkhalek il y a deux ans. Bien conscient de la puissance financière de son émirat, il fit voter avec l’aide de ses sept autres collègues, de nouvelles prérogatives aux dirigeants de leur fédération : outre les affaires étrangères désormais assurés par Khalid Al Dellkhalek, l’éducation, la sécurité et la défense furent repris par Son Altesse lui-même, alors que les jumeaux s’occupèrent du commerce extérieur et de la monnaie, laissant à la famille Al Nahyane, les questions de nationalité, d'émigration, de santé publique, les services postaux et téléphoniques ainsi que tous les autres services de communication. La tension est désormais palpable entre une famille qui règne finalement sur tout, mais aussi sur rien et celui qui se verrait déjà élu comme Sultan des Émirats Arabes Unis : Aksel Al Delkhalek.
Emirats de Fujaïrah
L'histoire de l'Emirat de Fujaïrah commence comme une légende. Au 18ème siècle, Fujaïrah était une ville qui faisait partie de l'Emirat de Charjah. Le sultan de l'Emirat, Rashid bin Matar bin Rahman al-Qasimi était un homme très puissant. A 17 ans, il avait épousé celle qu'il aimait depuis toujours et qui partageait ses jeux d'enfant, sa cousine Amal. De leur union naîtra une fille, Satiah. Mais, alors que l'enfant ne sait pas encore marcher, Amal est emportée par la maladie, laissant le Sultan le coeur brisé. Tout son amour, il le reportera sur sa fille et ne vivra plus qu'à travers ses yeux. Mais, alors qu'elle a 15 ans, la jeune fille est enlevée par le chef de la tribu des Fakkan, groupe rebelle qui tient à mettre la main sur l'Emirat de Charjah. C'est là que Saïd Al-Sharqi, simple fils de marchand de textile secrètement amoureux de Satiah, décide d'intervenir. N'écoutant que son courage, il s'introduit de nuit dans le campement des brigands et libère la princesse. Fou de bonheur, le Sultan offrira alors la main de sa jeune fille au jeune homme, ainsi que la ville de Fujaïrah dont il fera un Emirat à part entière en cadeau de mariage. Deux siècles plus tard, en décembre 1971, Fujaïrah est un des six membres fondateurs des Emirats Arabes Unis qui seront rejoints l'année suivante par l'Emirat de Ras el Khaïmah. L'Emir actuel est Rajaar Al Nahyane, Prince d'Abou Dabi qui épousé la princesse Rania bin Abdullah Al-Sharqi, descendante directe de Saïd et Satiah. Mais comme son aïeule Amal, la mort l'emportera à un âge très précoce, laissant son mari aux commandes de l'Emirat de Fujaïrah.
Espagne
1955 en Espagne fut une nouvelle année dure et pénible où le pays fut frappé par de nombreuses pénuries. Le régime franquiste dictatorial et visant à la parfaite autarcie tanguait dangereusement. C'est à ce moment-là, en septembre 1955 que le peuple frappa le Général Dictateur sous la direction d'une poignée d'hommes et de femmes décidés à changer la situation. Parmi ces personnes se trouvaient Ignacio Morales, leader malgré lui de ce mouvement populaire contre le Dictateur, qui se retrouva propulsé à la tête de l'Espagne lorsque Franco dut rendre les armes au printemps 1956 après plusieurs longs et violents mois de guerre civile.
Bien qu'au pouvoir malgré lui, Ignacio Morales alors proclamé Roi un titre qu'il se refusait à utiliser, parvint à redresser le pays. La seule ouverture des frontières aux investissements étrangers fit un bien fou à l'Economie mais aussi au peuple dont la voix était entendue et qui put profiter de sa libération du joug du régime franquiste. En 1992 Ignacio, alors âgé de 72 ans, se retira du pouvoir pour le laisser à Juan Esteban Morales son fils qui venait de fêter ses quarante ans qui continua dans cette lignée de droiture et d'écoute du peuple pendant son propre règne.
Finalement le 20 mai 2021 ce fut au tour de Juan Esteban de confier les pouvoirs à son unique fils adoptif Iñigo Morales qui put alors entamer son règne dès le jour de ses 33 ans. Ce règne commença par une volonté de ressouder les liens entre l'Espagne et la Catalogne dont les volontés indépendantistes demeuraient toujours aussi véhémentes.
En 2022 lors de l'attentat des Antiroyalistes, les parents du Roi Iñigo furent tués et lui-même fut attaqué mais sans succès. Paradoxalement cette attaque permit d'améliorer les liens entre Madrid et la Catalogne alors que le Roi défendit l'innocence des catalans.
Finlande
Le 6 décembre 1917 restera une date gravée dans l'histoire de la Finlande. Elle avait finalement obtenu son indépendance et est devenue un Royaume assez instable dans ses débuts. En effet, une guerre civile déchire le pays, mais cette indépendance résiste encore et toujours malgré les nombreuses attaques tentées par les soviétiques.
Lors de la seconde guerre mondiale, l'Union Soviétique a tenté a de nombreuses reprises d'attaquer la Finlande, mais il fallait croire que le pays avait de la réserve, déjouant chaque attaque et il osait même des offensives qui se soldaient par de nombreux échecs, mais la Finlande ne se laissait pas faire et se montrait présent dans cette guerre qui éclatait. Soutien aux allemands dans un premier temps, les nombreux échecs de leurs alliés changera les directives du Roi de l'époque qui lancera une offensive que l'Allemagne n'avait pas prévue. Bien que cette attaque n'avait pas été des plus utile, le geste permettra à la Finlande de garder son indépendance, bien que se retrouvant ruiné suite à cette guerre et à ce que le pays devait payer à l'URSS, cette indépendance était bien plus importante que le reste.
S'en suit une soumission politique neutre pendant la guerre froide, la Finlande n'avait pas son mot à dire et ne participera pas à cette guerre, que ce soit de près ou de loin.
Malgré tout, le pays se portait au mieux, s'étant relevé. Le Royaume continuait d'exister, gardant cette indépendance si importante à ses yeux. Les Rois se succédaient, le pays adhérait à l'Union Européenne ce qui nous amène au présent. La Finlande est actuellement gouvernée par Jarno Makinen, Roi peu apprécié et qui venait d’accéder au trône.
"BBC News en direct. Bonsoir, c'est avec effroi que nous vous annonçons ce soir, la mort de la reine de Suède Elin De Gyllenstierna et son mari le prince de Finlande Kristian Makinen. Le couple a été assassiné en sortant d'un gala de charité donné par la reine. Trois hommes armés de fusils d'assaut ont levé le feu sur la reine et le prince alors qu'ils embarquaient dans leur limousine. Bien que protégés par leurs gardes du corps, la reine Elin est morte sur le coup, quant au prince Kristian, celui-ci a succombé à ses blessures durant le trajet jusqu'à l'hôpital. Les tueurs ont été éliminés durant l'attaque par le garde de la reine, Andreas Jørgensen. Une enquête à été ouverte par la police de Stockholm pour mettre au clair ce terrible attentat. C'est une période bien sombre qui se pose à présent sur la Suède et la Finlande. L'équipe de la BBC offre aux familles royales touchées par cette tragédie ses sincères condoléances."
Février 2022 : Assassinat de Kristian Makinen et Ellin Gyllenstierna, prince de Finlande et Reine de Suède.
Juin 2022 : Les deux pays sont embourbés dans une profonde terreur et discorde. Des rixes éclatent dans diverses villes finalandaises et suédoises, où chacun s'impute l'assassinat des deux souverains. Le gouvernement suédois sous le régime constitutionnel, le reste de la famille Gyllenstierna, ainsi que Jarno Makinen, toujours roi de Finlande, tentent de profiter de la situation et renverser la politique de rapprochement engagée par le couple assassiné.
Août 2022 : Des mesures drastiques sont rapidement mises en place et prennent à la gorge les deux populations. 60 à 150 % d’inflation à l’année, 45 % de pauvres, une monnaie qui se déprécie un peu plus chaque mois, et une économie généralement dysfonctionnelle commune aux deux pays font foi. Les populations les plus précaires sont évidemment les plus touchées, tandis que les spéculateurs et plus riches s'enrichissent en raison de cette misère qu'ils ont eux-mêmes engagée.
Septembre 2022 : Un petit contingent de l'armée suédoise décide de faire siège devant la chambre constitutionnelle. Leur siège est pacifique et fait dans le but de mettre en lumière la parole d'un peuple qui souffre. Mais ils sont vite maîtrisés et arrêtés. La même chose se produit en Finlande 10 jours plus tard. La grogne augmente et, sans qu'aucun des deux régimes ne le sache, il s'agissait d'opérations volontaires faites dans le but de déterminer si oui ou non les parties étaient ouvertes au dialogue.
12 Octobre 2022 ; Jakob Makinen, suivi autant par l'armée suédoise que finlandaise, assiège pour de bon dans un coup d'état le palais situé à Helsinki, que la chambre située à Stockholm. Les gouvernants, conseillers, et le roi de Finlande sont peu à peu brassés et amenés de force devant une table de négociation située à Turku, en Finlande.
15 Octobre 2022 : Jarno Makinen est évincé du pouvoir finlandais en raison de sa complicité dans les ingérences suédoises et finlandaises. Il est acté dans la presse nationale qu'il a participé à la hausse des prix de l'électricité dans le seul but d'exporter le plus possible de capacité vers la hollande et les pays autour de la Baltique afin d'en retirer des plus values liées à des sociétés écrans dispersées dans le monde. Est mis au jour un empire immobilier de 50 millions de dollars à Malibu [Californie], Washington et Londres.
17 Octobre : Officiellement, Jarno Makinen est exilé, mais sa destination n'est pas communiquée par les chefs militaires et Jakob Makinen.
18 Octobre 2022 : Sont signés les accords de Kedja av Änglar (La Chaîne des Anges). Le régime constitutionnel est maintenu, mais celui-ci fait à présent foi dans les deux pays. Les politiciens sont en grande partie révoqués de leurs emplois, 15% des nouveaux élus se doivent d'être issus des classes moyennes et ouvrières. L'armée obtient un centre de commandement flambant neuf situé à Göteborg. Les différentes branches se doivent de relancer leur économie en se basant sur le national. Seul l'automobile, les produits chimiques et pharmaceutique, l'électronique et l'électricité peuvent exporter.
Après une histoire mouvementée sous diverses autorités étrangères, la Finlande prit son indépendance de l’Empire russe le 6 décembre 1917, à la faveur des révolutions de la même année. Le pays reste divisé entre royalistes, sociaux-démocrates, républicains-nationalistes et communistes soutenus par la Russie soviétique. Après d’âpres combats et de rudes négociations, la dynastie Makinen s’impose sur le trône avec une union nationale excluant l’extrême-gauche, avec une forte autorité de l’exécutif. Cette exclusion et les ambitions staliniennes conduisirent à la guerre d’Hiver de 1939-1940, l’URSS profitant de son traitée avec l’Allemagne nazie et de la neutralité britannique pour attaquer une Finlande isolée. Largement dépassée techniquement et numériquement, elle put cependant compter sur des aides matérielles privées et des volontaires étrangers, et elle résista héroïquement, infligeant des pertes considérables à l’ennemi afin de mieux négocier, à bout de souffle, un traité acceptable. En 1941, l’attaque allemande contre l’URSS conduisit la Finlande à s’allier aux Nazis pour récupérer ses territoires perdus et, peut-être, prétendre à des annexions. Malgré une phase initiale très satisfaisante, la persévérance soviétique finit cependant par renverser la donne : les pertes s’accumulent et les Soviétiques sont aux frontières. Le pays se retourna contre les Allemands pour s’épargner une invasion soviétique désastreuse et de nouvelles pertes, voire une annexion totale.
La Finlande abandonna ses prétentions pour adhérer à une politique de neutralité soumise durant laquelle les communistes furent acceptés au Parlement et le pays servit d’interface entre l’Est et l’Ouest. Dénué de ressources stratégiques et peu peuplé, le pays avait peu d’atouts mais n’attisait aucun appétit particulier, lui permettant de profiter d’une longue paix et de se développer en misant sur le progrès social et l’éducation, une bonne dose de social-démocratie contrebalançant une monarchie toujours forte. Avec la fin de la Guerre froide, l’étau russe se desserra et la nouvelle mode néolibérale fit effet sur la Finlande également, conduisant à sa vague de privatisations et de dérégulations progressives. Le rapprochement avec les Gyllenstierna de Suède maintint un certain optimisme populaire quant à l’avenir malgré les effets pervers de la mondialisation, de l’automatisation et des crises, appauvrissant des classes populaires dont le ressentiment grandissait par rapport aux classes supérieures très épargnées. Une vague de fond favorise les extrêmes politiques et menace la paix civile du pays.
En février 2022, les assassinats du prince Kristian Makinen et de son épouse la Reine Ellin Gyllenstierna de Suède font l’effet d’une bombe qui agite et stimule les divisions jusque là souterraines, qui éclatent au grand jour dans les deux pays. En Finlande, le Roi Jarno mise sur le sécuritarisme et les élites financières pour garantir son pouvoir et l’avenir, faisant mater les manifestations et déréguler massivement l’économie. Diverses théories du complot sont favorisées et divisent les pays jusque là étroitement liés, menaçant non seulement la paix civile, mais aussi la sécurité militaire en Mer Baltique et dans le grand nord. Les anciens alliés provoquent une crise régionale qui dégénère rapidement en mouvements de violences, en émeutes et en une soudaine crise économique et sociale. Les monnaies sont dévaluées plusieurs fois par mois, la pauvreté explose et l’inflation s’envole en favorisant les spéculateurs et en protégeant les possédants. En septembre, l’armée finlandaise imite l’initiative de l’armée suédoise et assiège brièvement les sièges gouvernementaux pour forcer à une résolution. Face à l’absence de progrès, les deux armées remettent le siège sous les ordres du prince Jakob Makinen, cette fois avec l’intention de déposer les responsables, qui sont conduits à des négociations conjointes à Turku. Dans la semaine suivante, Jakob Makinen est couronné Roi de Suède et de Finlande et son frère Jarno est exilé dans un lieu tenu secret. Le sommet de Turku tourne au déballage des résultats d’une grande enquête impliquant les élites politiques et financières des deux pays dans de vastes programmes de détournements et de fraude qui provoquent la démission et la condamnation de la quasi-totalité d’entre eux. C’est l’Affaire Malibu, du nom de la principale ville accueillant les établissements bancaires incriminés, en Floride Le 18 octobre 2022, le traité de Kedja av Ânglar rebat définitivement les cartes : les deux pays conservent leurs lois, mais s’engagent à les harmoniser au plus vite tandis qu’un même régime politique sous monarchie constitutionnelle est appliqué aux deux. Ils tombent en outre sous le coup d’une union personnelle, Jakob Makinen se voyant également couronner Roi de Suède. Un programme de fusion des armées accéléré est mis en place et un grand mouvement de réengagement public à lieu. La préférence économique nationale est instaurée dans le cadre d’un marché commun privilégié au sein du marché commun européen et des restrictions sévères à l’exportation sont instaurées en n’épargnant que quelques domaines industriels de pointe, comme l'automobile, les produits chimiques et pharmaceutique, l'électronique et l'électricité. Sur le plan politique, l’obligation aux partis politiques de présenter au moins 15% de candidats des classes moyenne et populaire au moins, la protection active des droits d’expression publique et d’engagement politique récemment menacés, les mesures de développement du débat public et d’une dose de démocratie directe, ont changé le visage du parlement, avec un recul net des idées néolibérales et une union socialiste-trotskiste transnationale fragile, mais puissante, s’organisant autour d’un programme social fort.
Fujaïrah
L'histoire de l'Emirat de Fujaïrah commence comme une légende. Au 18ème siècle, Fujaïrah était une ville qui faisait partie de l'Emirat de Charjah. Le sultan de l'Emirat, Rashid bin Matar bin Rahman al-Qasimi était un homme très puissant. A 17 ans, il avait épousé celle qu'il aimait depuis toujours et qui partageait ses jeux d'enfant, sa cousine Amal. De leur union naîtra une fille, Satiah. Mais, alors que l'enfant ne sait pas encore marcher, Amal est emportée par la maladie, laissant le Sultan le coeur brisé. Tout son amour, il le reportera sur sa fille et ne vivra plus qu'à travers ses yeux. Mais, alors qu'elle a 15 ans, la jeune fille est enlevée par le chef de la tribu des Fakkan, groupe rebelle qui tient à mettre la main sur l'Emirat de Charjah. C'est là que Saïd Al-Sharqi, simple fils de marchand de textile secrètement amoureux de Satiah, décide d'intervenir. N'écoutant que son courage, il s'introduit de nuit dans le campement des brigands et libère la princesse. Fou de bonheur, le Sultan offrira alors la main de sa jeune fille au jeune homme, ainsi que la ville de Fujaïrah dont il fera un Emirat à part entière en cadeau de mariage. Deux siècles plus tard, en décembre 1971, Fujaïrah est un des six membres fondateurs des Emirats Arabes Unis qui seront rejoints l'année suivante par l'Emirat de Ras el Khaïmah. L'Emir actuel est Rajaar Al Nahyane, Prince d'Abou Dabi qui épousé la princesse Rania bin Abdullah Al-Sharqi, descendante directe de Saïd et Satiah. Mais comme son aïeule Amal, la mort l'emportera à un âge très précoce, laissant son mari aux commandes de l'Emirat de Fujaïrah.
Le maître suprême
PNJ
✥Arrivée dans le Harem » : 28/09/2014 ✥Coup de fouet » : 850 ✥ Points : 1405
18.04.22 19:22
Les pays de la royauté
Se repérer dans les diverses monarchies
I-R
Inde
L'Inde devient indépendante en 1947 après une lutte marquée par la résistance non-violente de Mohandas Karamchand Gandhi et plusieurs autres. Malheureusement, les différentes luttes internes ne permettent pas à l'Inde de rejoindre la Chine dans le concert des grandes nations. C'est donc le plus naturellement du monde, qu'après une élection présidentielle en 1995, marquée par la corruption et l'achat de voix que l'armée décide de renverser le régime et d'y installer une Monarchie. Les Shaikh deviennent empereurs et rétablissent le système de caste. Sous sa gouvernance, le système de principauté est rétablie afin que des Raja, Rani ou encore Nawab puisse agrémenter la cours. La régence de chacune des principautés se réfère à l'empereur pour que l'empire reste harmonieux et uni. L'empereur, Alagmir Iftar Shaikh, est entouré des plus belles courtisanes et celles-ci font partit des femmes les plus raffinés du monde avec le Kamasutra comme modèle. Certains disent que l'Emir Al Delkhalek s'en serait inspiré pour créer le Harem. Dans tous les cas, l'Inde est sur le retour et il faudra compter sur elle.
Iran
L'Iran a une histoire riche et ancienne remontant à plusieurs millénaires. Le pays a été le berceau de grandes civilisations, telles que les Perses, les Mèdes, les Parthes et les Sassanides. Il a été conquis par les Arabes au 7e siècle et a adopté l'islam comme religion dominante.
Mais parlons de l'histoire du pays qui nous intéresse ici, la dynastie Bakhtiar qui prend le pouvoir en 1925 avec l'empereur Reza Khan Bakhtiar. Grâce à lui, l'Iran connaît une période de modernisation et de stabilité politique. Dans les années 1930 et 1940, l'empereur entreprend des réformes visant à occidentaliser le pays, moderniser l'infrastructure et diversifier l'économie. Ces réformes stimulent l'industrialisation, l'éducation et les droits des femmes ce qui était et est toujours assez rare pour le souligner dans la région. En 1941, Reza Khan abdique et son fils, Mohammad Reza Shah Bakhtiar, monte sur le trône. Sous son règne, qui dure jusqu'en 1979, l'Iran devient un acteur régional et international majeur. Dans les années 1960 et 1970, le pays prospère économiquement grâce à ses ressources pétrolières. Ce qui lui permet de développer des relations économiques avec de nombreux pays et connaît une modernisation sociale rapide.
Cependant, des tensions politiques et sociales émergent, et en 1979, une révolution éclate, menée par l'ayatollah Khomeini et des groupes d'opposition. Malgré tout, la dynastie Bakhtiar a réussi à conserver le pouvoir, on peut même qualifier cela de grande chance au vu de la force de cette opposition.
Depuis lors, la dynastie a adapté son règne pour répondre aux aspirations de la population iranienne pour éviter une nouvelle révolution. Le régime a introduit des éléments de démocratie représentative et a poursuivi des réformes économiques et sociales tout en augmentant sa défense si une nouvelle révolution devait à se reproduire. Sur la scène internationale, l'Iran maintient une position influente dans la région. Le pays favorise la diplomatie, agit en tant que médiateur et encourage la coopération régionale et internationale ce qui change énormément en comparaison aux pays voisins.
Aujourd'hui, alors sous le règne de Kiana Bakhtiar, l'Iran est un pays prospère, avec une économie diversifiée, une société éduquée et des institutions politiques permettant une participation citoyenne. Étant un pays plutôt neutre et profitant de ses ressources, surtout pétrolières, pour garder ses alliés, on peut dire que l'Iran évolue dans le calme malgré les guerres avoisinantes, s'en préoccupant sans pour autant y participer.
Israël
Les violentes persécutions dont ont été victimes les Juifs dans certains pays d’Europe aux XIXe et XXe siècles, poussent les Européens de confession juive à s’installer massivement dans la province ottomane de Syrie-Palestine. Dès 1917, le gouvernement anglais signe la Déclaration Balfour, un texte à travers lequel il s’engage en faveur du sionisme, un mouvement international qui vise à donner à la communauté juive un territoire national propre en Palestine. Après, la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne prend le contrôle du territoire, qui devient la Palestine mandataire, statut qui sera conservé jusqu’en 1947. C’est à cette date que l’ONU propose un plan de partage du mandat en deux États : un juif (55 % du territoire) et un arabe palestinien (45 % du territoire), avec la ville de Jérusalem sous contrôle international. Le plan est adopté malgré l’opposition des Palestiniens et de tous les pays arabes, et en mai 1948 naît l’Etat hébreu. Ses voisins lui déclarent aussitôt la guerre. Le conflit permet à Israël de gagner du territoire (78 % de la Palestine mandataire) et force 700 000 Palestiniens à l’exil. Cet événement traumatique restera dans leur mémoire sous le nom de Nakba, « la catastrophe ». En 1967, une guerre éclair — la guerre des Six-Jours — permet à Israël de conquérir Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le reste de la Palestine mandataire, ainsi que le Sinaï égyptien et le Golan syrien. L’Égypte signe en 1979 une paix séparée avec Israël et récupère le Sinaï. Israël devient alors un royaume gouverné par le roi Amal Elkaim qui ne restera sur le trône que dix ans, emporté par un cancer à l'aube de ses cinquante-cinq ans. C'est son jeune fils Isaac, à peine âgé de 22 ans qui prend la relève le 8 avril 1989. C'est un roi respecté par son peuple, un bon diplomate, mais en janvier 2021, le royaume d'Israël est attaqué par l'armée égyptienne. Tahir, le fils aîné d'Isaak et héritier de la couronne, est tué, le roi et la reine emprisonnés dans leur villa. Tarek Al zaghar s'autoproclame roi d'Israël et prend Saraï Elkaim, la fille des monarques, comme promise.
Italie • LIBRE
1945. L’Italie fait partie des grands perdants de la Seconde Guerre mondiale. Le pays est en ruine et les Italiens sont remplis de doute vis-à-vis de leur avenir. D'abord gouverné par des hommes mis en place par les gagnants, le pays plonge rapidement dans le chaos. Guerre civile, pauvreté, famine, l'Italie stagne dans cet état pendant près de vingt ans. Les vrais leaders du pays sont les grandes familles mafieuses qui continuent à se faire la guerre pour obtenir un peu plus de territoire. C’est dans les années 60 que le chef de la police romaine commence à se faire un nom. Giovanni De Luca. Un homme sévère, courageux et qui pointe du doigt les mafieux comme les principaux problèmes de la société. Il mène une guerre meurtrière contre les organisations criminelles avec beaucoup de succès. L’homme devient très populaire dans le pays, en 1965, suite à un référendum, il devient chef d'État. Quelques mois seulement plus tard, il s’autoproclame Roi. Son ascension au pouvoir a été fulgurante, mais il a toujours gardé le soutien de son peuple. Sous son règne, l’Italie a prospéré, a fait beaucoup d'avancées technologiques et a enfin calmer les guerres mafieuses qui détruisent le pays. Ce que très peu de gens savent, c’est que Giovanni était un homme corrompu, qu’il recevait des pots-de-vin de la mafia romaine depuis des années et que sa prise de pouvoir avait été un plan élaboré depuis bien longtemps par la mafia.
Sa mort inexplicable, en 1991, plongea le pays dans un long mois de deuil. Giovanni avait bouleversé le futur de l’Italie, sans lui, le pays serait probablement toujours à feu et à cendre. Son fils, Gabriel, fut son successeur. Le règne de Gabriel fut beaucoup plus laxiste que celui de son père. Le roi avait tendance à déléguer toutes ses décisions et le pays plongea de nouveau dans la corruption et le fascisme. Néanmoins, la paix fut maintenue sur tout le pays, des alliances furent formés avec d'autres nations, comme l’Argentine et la France. L’Italie connut sa période la plus prospère. Et si les familles mafieuses dirigeaient dans l’ombre les moindres décisions du gouvernement en place, peut-être que ce fut au final un mal pour un bien. Gabriel est néanmoins bien moins populaire que son père.
"FOX News en direct. Mesdames et messieurs bonjour. C'est avec tristesse, que nous vous annonçons la mort du Roi de l'Italie Gabriel De Luca. Une catastrophe qui a lieu une semaine après l'assassinat de la reine de Suède et de son époux le prince de Finlande. L'avion du roi a explosé en plein vol, alors que celui-ci se rendait en Hongrie avec son premier ministre pour signer de nouveaux accords. Les débris du jet privé ont été retrouvés dans une forêt de Croatie, ainsi que les cadavres du roi et de son équipe. Cette tragédie a été reconnue par le même groupe anti-royaliste coupable d'avoir tué la reine de Suède et le prince de Finlande. D'amples informations vont nous parvenir dans les prochaines heures, restez donc avec nous sur FOX news..."
Après plus de trente ans de règne, le fils de Gabriel devint le nouveau Roi. Giuseppe De Luca est en charge depuis seulement quelques mois, mais il a déjà pris beaucoup de décisions controversées. Il a l’ambition de moderniser le pays, ainsi que sa politique. Il semble porter une haine profonde pour les mafias italiennes et a promis de les anéantir.
Japon
Avec l’absence de soutien britannique, la guerre du Pacifique a été encore plus dure que dans notre histoire pour les Américains ; mais la défaite japonaise a toujours été inévitable. Entre l’enclume inébranlable de Chinois innombrables et le marteau industriel et technologique de l’Amérique, le puissant empire a fini par céder aussi sûrement. La dictature militaire a été techniquement levée fin 1944 avec la révocation par l’Empereur Hirohito de son Premier ministre, Hideki Tojo, mais la résistance à la paix a tout autant perduré. Il fallut attendre le bombardement permanent de l’archipel nippon, deux frappes atomiques et la trahison attendue des Soviétiques pour permettre enfin de déclencher des pourparlers. Dans la nuit du 14 au 15 août 1945, l’incident de Kyūjō, une tentative de coup d’état avortée, a permis la signature de la capitulation inconditionnelle du Japon.
Le gouvernement japonais est renversé et une occupation militaire américaine s’ensuit. Dans les faits, l’État japonais cesse d’exister et les yakuzas doivent remplir les missions de la police pour éviter une totale anarchie et l’intervention musclée des troupes d’occupation à la moindre agitation, ainsi que distribuer de l’aide alimentaire à une population menacée par la famine. Le destin du tennō reste obscur : la figure impériale est tenue pour responsable du code guerrier et militariste et les atrocités commises en Son nom, et Douglas MacArthur était d’avis de le révoquer sur-le-champ. Plus prudent, Washington envoya une commission d’enquête sur place en 1946, mais ses membres furent assassinés dans un rixe aux abords d’un bar de Tōkyō.
L’absence d’enquête sur la réalité de la figure impériale au sein de la culture japonaise a conduit Washington à autoriser la déposition du tennō, de force si nécessaire. La garde du palais a évidemment résisté malgré les appels au calme de Hirohito, et les combats ayant suivis, dont la violence a été alimentée tant par la dévotion des défenseurs que par le racisme achevé des agresseurs, a pratiquement rasé le palais impérial et officiellement éliminé toute la famille impériale élargie. Ce fut une catastrophe nationale, provoquant un scandale violent à travers le pays. Une révolte fut réprimée dans le sang jusqu’à début 1947 et à la prise de contrôle des yakuzas sur la société. Se posant comme héritiers du bushido et des traditions, ils endossèrent le rôle de guides informels de la nation et calmèrent l’opinion populaire au nom de l’avenir du Japon.
Après cela, l’occupation militaire américaine a été particulièrement musclée. Le Japon est devenu la plus grosse base avancée des États-Unis et a subi tant de contraintes sur sa souveraineté que les critiques ont osé qualifier le pays de colonie. L’honneur nippon était foulé au pied, mais, face à un ennemi commun et à la nécessité d’une cohésion, l’esprit national s’est soudé autour des clans yakuzas, qui devinrent l’État informel japonais. Ils faisaient office de législateurs, de juges, d’investisseurs, de représentants, dans une dynamique parallèle et officieuse de projection de l’influence japonaise. Leurs rangs incluaient toutes les strates de la société, des maîtres des rues et des bouges malfamés à l’élite capitaliste, et leur rôle devint bientôt central dans tout le fonctionnement du pays.
Sans possibilité d’entretenir une armée, le Japon se focalisa sur sa prospérité, investissant massivement dans sa reconstruction, puis dans son industrialisation. Commençant comme un atelier servile pour le marché américain, il apprit à produire lui-même et à dépasser le maître. Les keiretsus, compagnies appuyées par les banques nationales et les lobbyistes yakuzas, acquirent une puissance et un savoir-faire équivalents aux plus grosses sociétés américaines à partir des années 1970, et prirent une avance technologique et productive à partir des années 1980.
La richesse par habitant du Japon rattrapait rapidement celle du pays occupant et des inquiétudes s’élevèrent en Amérique. A partir des années 1970, des restrictions administratives supplémentaires visaient à handicaper le commerce japonais, mais une bataille judiciaire les retarda considérablement tout en remontant l’opinion japonaise contre l’Amérique. En parallèle, les clans yakuzas, devenus extrêmement riches et comptant des centaines de milliers de membres, organisèrent progressivement leurs soldats en une véritable force militaire secrète, qu’ils équipèrent sur le marché noir auprès de pays concurrents des États-Unis.
A la fin des années 1980, l’oyabun du Yamaguchi-gumi abdiqua en faveur de Togumi Yuuma, un kanbu bien connu qui avait épousé sa fille aînée. A son ascension, celui-ci dévoila cependant son ascendance divine, preuves à l’appui : petit enfant, son père avait échappé de peu à la destruction du palais impérial et intégré le clan. Son ascendance faisait de lui le tennō légitime. Falsifiées ou non, les preuves furent acceptées au début des années 1990 et Yuuma prit le nom mythique des Yamato avant d’exiger la féalité des autres clans, laissant sa femme diriger le Yamaguchi-gumi.
En octobre 1993, un incident déclenché par les yakuzas provoqua une nouvelle flambée de violence populaire contre les Américains. Cette fois, les yakuzas laissèrent faire et regardèrent les bases américaines se vider pour réagir à la révolte avant de dévoiler leurs propres troupes. Le drapeau national japonais, le Nisshōki, fut brandi par leur armée unifiée et le banzai résonna tandis que les bases et leurs matériels étaient capturées. Plusieurs centaines de soldats américains furent tués et des milliers capturés. L’approche de la flotte du Pacifique fut accueillie par des missiles coulants deux destroyers et endommageant sérieusement trois autres bâtiments et un porte-avions. Des négociations furent rapidement ouvertes et, le 8 février 1994, les forces américaines désarmées, leur matériel approprié par les forces japonaises, se retirèrent en bon ordre. Yamato Yuuma fut acclamé et nommé tennō, le Nisshōki fut levé partout et le Kimigayo, l’hymne national, résonna pour la première fois depuis près d’un demi-siècle. Il restaura la monarchie sur un modèle constitutionnel inspiré du Royaume-Uni, mais avec une forte autorité monarchique à sa tête.
Dans les années et décennies qui suivirent, le Japon affirma sa souveraineté en se réarmant à but défensif. L’empereur mena une politique centrée autour des valeurs traditionnelles, mais il dut aussi lutter contre la tendance à l’immobilisme de la société, qui menaçait de s’encroûter après après pris une légère avance technologique. Le Japon ne pouvait se laisser aller avec toute une puissance à reforger, et la modernisation forcée se fit à l’aide de gouvernements jeunes et ambitieux, poussant à la course technologique. Il fallait garder un train d’avance sur l’Amérique, mais aussi faire face à des défis sociaux : la population japonaise vieillit rapidement et l’intelligence artificielle, la robotique et les thérapies nouvelles sont vues comme une solution à ces enjeux urgents. Le pas a ainsi pris une avance certaine en matière de robotique en général, ainsi que dans l’intégration des nouvelles technologies, et fait partie des pays en tête des traitements liés à la sénescence et à la dégénérescence cellulaire.
Au début des années 2020, le Japon s’impose comme un État puissant en Asie, jouant d’un bon hard power comme d’un soft power international très influent et d’une bonne santé économique. Plutôt focalisé sur sa souveraineté et son territoire, il a un atout officieux avec les clans yakuzas : toujours inféodés à l’empereur, ils mènent leurs affaires légales et quelques activités illégales mineures tolérées sur le territoire, tout en le défendant des gangs et mafias étrangers. A l’extérieur du pays, cependant, ils se comportent en requins capitalistes sans code ni morale et font feu de tout bois. Leur pouvoir tend à s’étendre dans beaucoup de régions et leurs revenus finissent par venir alimenter l’économie nationale. La rumeur dit que la plupart sinon la totalité des ministres et officiers militaires sont membres de la mafia japonaise et qu’ils sont devenus complètement indissociables de l’État dans les faits.
Koweït
Le Koweït, bien que petite nation en superficie, est l’un des royaumes les plus riches du Moyen-Orient, se positionnant sans nul doute derrière le Qatar et devant les Émirats Arabes Unis, deux autres pays avec qui il entretient une certaine rivalité.
Après avoir longtemps été un désert aride dépourvu d’eau douce et d’habitants, le pays – anciennement considéré comme étant un territoire annexé à l’Empire Ottoman – a connu dès le début du XVIIème siècle une ascension économique fulgurante, ce après le passage des Portugais dans cette région particulièrement chaude et hostile du continent : en effet, ces-derniers ont développé avec ingéniosité l’acheminement d’eau par bateaux et engendrèrent ainsi l’essor de la pêche, du commerce et de la culture de la perle.
Le Royaume tel que nous le connaissons a en vérité été fondé en 1715 par le tout premier Émir : Jaber Ahmad Salem Al Sabah. Lorsque son épouse donna naissance à deux garçons jumeaux, il décida, par soucis d’équité et de paix, de scinder la Dynastie en deux branches : les Al Ahmad Al Sabah et Al Salem Al Sabah. Son successeur fut ensuite choisi entre ces deux enfants via un conseil restreint, tel que ce sera le cas pour les règnes suivants.
Aujourd’hui, même si le pays est fortement importateur, sa solide économie se concentre principalement autour de l’exportation de pétrole, de gaz naturel et de perles précieuses, ce qui en fait donc un concurrent de taille, notamment grâce à ses liens privilégiés avec quelques pays occidentaux. En revanche, suite à la Guerre du Golfe de 1990 qui l’a opposé à l’Irak – bien que l’animosité entre les deux pays remonte à la nuit des temps –, les tensions géopolitiques et commerciales restes fortes.
Le Koweït est également une monarchie constitutionnelle représentée par l’Émir et dirigée par un Premier Ministre, responsable devant l’Assemblée Nationale, elle-même composée d’élus et de ministres. Cela dit, la plupart des postes les plus importants – comme celui de Premier Ministre cité précédemment – sont bien souvent occupés par des membres de la Royauté et des membres des cinq Familles Nobles gouvernants les cinq grandes provinces du pays. L’Émir koweïtien a bien plus d’influence et de pouvoir qu’on ne pourrait le penser et ses déclarations ont généralement un impact non-négligeable sur les prises de décisions les plus importantes.
D’autre part, le royaume se veut progressiste : les femmes (et les militaires) ont obtenu le droit de vote en 2005, en même temps que l’éligibilité. Elles peuvent également se lancer dans la politique, conduire, ouvrir leur propre compte en banque, boire de l’alcool,….
L’Émir actuel est Rakheem Al Ahmad Al Sabah, âgé de 33 ans, ayant accéder au trône le 14 Août 2015 à l’âge de 27 ans. Il est épaulé par Malik Al Ahmad Al Sabah, son frère cadet et actuel Premier Ministre depuis ce même jour. Le monarque épousera le 23 Juin 2016 Aïhri Al Sabah, jeune noble appartenant à la famille noble Al Jahra, qui deviendra de ce fait la nouvelle Reine à l’âge de 22 ans.
Afin d’assurer une paix durable entre les deux royaumes ennemis que sont le Koweït et l’Irak, un autre mariage a été arrangé dans l’espoir de garantir – et surtout de crédibiliser ! – la signature d’un traité paix : celui de la Princesse Aaminah Al Jahra, sœur benjamine de la Reine récemment couronnée, et du Prince héritier Afshin Al Hashimi. Mais, contre toute-attente, la principale concernée renonce à la dernière minute à ses fiançailles, par amour pour un autre Prince...
Liechtenstein
Petit royaume presque aussi discret que ne l'as toujours ete sa famille regnante le Liechtenstein a toujours ete un royaume sans problème gouverné par la famille De Nassau depuis des générations. Le pays n'étant pas bien grand le peuple est attaché a sa famille royale et leur a toujours pleinement accordé sa confiance permettant ainsi a Marie la derniere princesse d'épouser une femme par amour et de devenir ainsi reine aux côtés de sa douce. Tués par les anti royalistes la reine Marie et ses parents laissent Alba, l'épouse de Marie a la tete du pays cette dernière désirant rester dans la droite ligne de sa defunte epouse.
Moldavie
Il y a fort longtemps, à l'aube du XVème siècle, la Hongrie, l'Allemagne et la Turquie se disputaient le territoire de la Bessarabie qui détenait en son sous-sol un métal plus précieux encore que l'or : le platine. Au terme de longues batailles, les Magyars se voient victorieux. Ils s'unissent alors à une famille noble de la région, les Szekler, qui sont chargés de la garde de la frontière turque. En effet, ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et semblent bien décidés à reprendre ce territoire qui leur avait échappé. Ainsi pendant plusieurs dizaines d'années, la Bessarabie sera soumise aux attaques incessantes des turcs. Une menace qui pèse sur le peuple et sur les Szekler. Ce n'est qu'en 1496 que l'un d'eux, Dumitru, décide d'agir. Il réunit une armée et marche sur la Turquie pour battre l'ennemi sur son propre territoire. L'effet de surprise lui est bénéfique et il sort victorieux de cette guerre éclair. De retour au pays et fort de son succès, il boute les Hongrois hors de son territoire et s'arroge la couronne, rebaptisant le nouveau royaume "Moldavie" et faisant de son fief, Chișinău, sa capitale. Enclavée au beau milieu de grandes puissances telles que la Roumanie et l'Ukraine, la Moldavie a réussi à garder son indépendance au fil des siècles, ceci grâce aux richesses de son sous-sol, la mine de platine de Podolia qui avait en son temps attisé les envies et qui lui permettent aujourd'hui de bénéficier d'éléments militaires de pointe. Depuis la fin du XVIIIème siècle, la famille Szekler fait même office de banquiers au niveau mondial. Ainsi ils prêtent de l'argent aux nations qui souhaitent acheter des armes ou lever une armée pour partir en guerre. Un jeu de tactiques dans lequel ils sont passés maîtres et qui font d'eux des interlocuteurs aussi craints que respectés.
Mongolie
Coincée entre l’impériale Russie et L’Ogre Chinois, la Mongolie est un pays entouré de menace potentielle aux sous-sols riche, mais au sol peu fertile. Le Khanat de Mongolie a été fondé il y a trente-deux ans en janvier 1970, lorsque le groupe rebelle dirigé par Obotai Gaherïs, le père de Karmadra a chassé du pouvoir les derniers dirigeants communistes, avec l’appui du peuple. Le règne de Obotai marqua le début de la reconstruction du pays, ainsi que sa pacification, mais il fut assassiné par l'un de ses fils, frère de Karmadra, qui tenta de prendre le pouvoir. Heureusement, les conseillés de Obotai décidèrent d’éliminer le frère félon et Karmadra après son service militaire put monter sur le trône de Mongolie. Bien décidé à suivre les traces de son père et protéger son Khanat, elle a mené une politique de développement agressive, ainsi que d’ouverture vers le monde extérieur. Elle a aussi beaucoup fait avancer les droits humains faisant de son état l’un des plus égalitaire et progressif du continent asiatique à défaut d’être le plus riche. Malheureusement, le pays est constamment en manque d’allié et de partenaire, car peu accepte de se mettre à dos la Russie ou la Chine en aidant un pays qui lors de sa longue histoire à au moins une fois été sous le contrôle d’un ou l’autre des deux empires. Surtout que l’exécution récente, des propres mains de Karmadra, du second Khan consort, a choqué à travers le monde.
Les Pays-Bas
C'est au début des années 1950 qu'un homme d'affaire et politicien du nom de Corneel Vonnegut fut choisi pour devenir Premier Ministre des Pays-bas. Adoré par le peuple pour son habileté verbale, il commença à s'accaparer de plus en plus de responsabilités au sein du gouvernement hollandais. Puisque personne ne l'arrêtait et ne semblait vouloir s'opposer à lui, il continua son cheminement, retirant toujours plus de pouvoirs à ses Ministres. Le peuple, galvanisé par ses discours nationalistes et ses promesses de faire perdurer à jamais l'allégresse économique des "Trente Glorieuses", vota massivement au référendum de 1959 qui lui donna officiellement les pleins pouvoirs sur ce qui serait désormais le Royaume des Pays-Bas dont il fut le premier Roi. Cette Monarchie aurait sans doute put perdurer des années durant en usant et abusant du même nationalisme mais ce fut sans compter sur le petit-fils de Corneel qui arriva au pouvoir en 2015. Bastiaan ne pouvait se contenter des discours prononcés autrefois par son grand-père et plus récemment par son père avant lui. Raillé par le peuple qui le méprisait pour son caractère hautain et ses manières, il souhaitait être celui qui unifierait à nouveau le Royaume et cela voulait dire récupérer les terres voisines de Belgique. Soutenu dans ce projet par sa femme Willemieke, que l'opinion populaire ne manquait pas de mépriser également pour son comportement hautement bourgeois et méprisant envers les classes populaires, Bastiaan ourdit un plan pour déstabiliser le Royaume de Belgique et s'assurer une victoire rapide. Dans ce climat de tension évidente entre les deux pays, le couple royal Vonnegut des Pays-Bas et le couple royal Martens de Belgique se rencontrèrent à l'occasion d'un dîner pour montrer de bonnes relations et "apaiser les tensions". Ce 18 août 2017, Bastiaan Vonnegut tenta d'empoisonner son homologue belge ainsi que sa femme. Hélas cette dernière réagit vivement au poison ce qui sauva la vie de son mari Arthur mais rendit les relations entre les deux pays plus tendues encore. Aucune preuve ne prouvait l'implication du Roi hollandais dans l'assassinat mais sa culpabilité ne faisait dans le même temps aucun doute aux yeux du monde. Les trois années qui suivirent furent une accumulation de tensions grandissantes entre les deux pays, après l'échec de son plan initial Bastiaan tentait de provoquer le Roi belge a attaquer les Pays-Bas ce qu'il ne fit jamais. A bout de patience, Bastiaan envoya finalement ses armées par-delà la frontière belge le 13 septembre 2020. Rien ne se passa comme prévu, le peuple hollandais s'insurgea contre sa royauté, de nombreux pays condamnèrent les actions menées par la royauté Vonnegut et l'assassinat de la Reine belge. Leur propre fille, Lysbeth, les trahit en jouant les informatrice et espionne pour le Roi belge, aidant ce dernier à organiser la défense de son pays. En février 2021 les troupes hollandaises avaient été repoussés jusqu'à leur frontière mais Arthur Martens refusa un armistice et poussa ses propres troupes dans les frontières hollandaises. L'armée hollandaise se désagrégea rapidement, ayant trop fort à faire à protéger le Roi de son propre peuple et à repousser l'armée belge. Finalement le 15 mars 2021, des insurgés parvinrent à atteindre le Roi et sa femme, scellant leur destin dans la mort. Leur fille, Lysbeth, ne dut son salut qu'à l'affection que lui portait le peuple dont elle avait toujours été proche et cela ne ferait que grandir quand la jeune femme, du haut de ses 21 ans, négocia un armistice avec le Roi Belge qui fut signé à la date du 2 avril 2021. Cet armistice fut lourd à payer pour la jeune Reine mais aussi pour le pays. Les Pays-bas furent annexés à ce qui serait désormais le Grand Royaume de Belgique. La jeune Reine quand à elle se fiança au Roi belge pour pouvoir garder son titre mais aussi un relatif pouvoir sur ce qui était son pays. Après une longue année de reconstruction dans les deux pays, il apparaît pourtant une importante unité au sein de ce grand royaume notamment grâce au mariage entre Arthur et Lysbeth.
Pays de Galle
(Famille royale non jouée, mais dont une partie de l'histoire a été en partie éditée.) En 2016, le pays demande une aide financière à l'Angleterre pour développer le tourisme et améliorer son économie principalement industrielle. Devant cette demande, la reine accepte et offre même aux Gallois leur indépendance à la condition de marier le prince héritier à la princesse (déjà proches). Une offre que le roi du Pays de Galles s'empressa d'accepter.
Qatar
En 1971, le Qatar devait rejoindre les Émirats Arabes Unis, mais, suite à une brouille, le pays prit son indépendance sous le joug de la famille Al Thani. Fier de sa puissance gazière, le Qatar devint au fil des années, un pays puissant et fort. Pourtant, au sein de la famille royale, les coups d’états s’enchaînent. En février 1972, le Premier ministre, Khalifa bin Hamad Al Thani, destitue son cousin, l'émir Ahmad ben Ali Al Thani, et assume tous les pouvoirs. Le 27 juin 1995, le Premier ministre, Hamad bin Khalifa Al Thani, destitue son père, l'émir Khalifa, sans violence, et s’est fixé pour objectif la visibilité du Qatar sur la scène régionale, et autant que possible, internationale. Le 25 Juin 2013, nouveau coup d’état, l’émir Hamad ben Khalifa Al Thani, abdique en faveur de son fils Tamim ben Hamad Al Thani qui le 22 Décembre 2016, décède dans un accident d’avion. N’ayant que 33 ans et étant sans héritiers, une guerre de succession éclate entre les deux frères de Tamin, Nasser et Jassem, le pays est à deux doigts de la guerre civile, jusqu’à ce que la puissance montante du monte Arabe, Aksel Al Delkhalek ne soient nommé en temps que médiateur. À la surprise générale, il ne choisit ni l’un, ni l’autre, préférant leur jeune sœur, la belle Zayane Al Thani qu’il nomme Émir du Qatar. Le choix d’une femme est une vraie secousse dans le moyen orient, mais est considéré par les observateurs comme le meilleur choix. Depuis lors, Dubaï et le Qatar deviennent une véritable alliance. Au point de bouleverser l’équilibre des Émirats Arabes Unis ? Possible… Zayane venant d'être assassinée à qui ira le trône? Cette question est restée en suspend de longues semaines, une véritable guerre entre les trois héritiers potentiels faisant rage jusqu'à ce qu'une élection ne vienne légitimer Alaia Al Thani héritière légitime du trône, prenant la place de sa tante sur ce dernier et devenant ainsi la nouvelle émir du Qatar. Pour le meilleur ou pour le pire? L'avenir nous le dira...
Roumanie
Après la Seconde Guerre mondiale, la Roumanie vit une période des plus difficiles, avec le communisme cherchant tant bien que mal de régner sur le pays. Le roi Adrian, arrière grand-père du roi actuel a mené une longue bataille contre le parti communisme roumain. Celle-ci fut meurtrière et bien des civils y ont perdu la vie. Mais ce combat se finit par une victoire pour la monarchie, bien que le roi Adrian céda sa place à son fils à la fin de cette même année. Au fur et à mesure des années, la Roumanie a su se remettre sur pied, grâce à l'acharnement du roi travaillant avec le gouvernement.
Le roi Constantin (fils du Roi Adrian et père du Roi actuel Sebastian) meurt en 1989 d'un arrêt cardiaque, laissant derrière lui son épouse ainsi que ses deux fils. La couronne revient à l'héritier, le prince Eduard, mais au bout de 4 ans, celui-ci cède le trône à son frère cadet Sebastian. La Roumanie est sous une monarchie constitutionnelle même si, le roi est très impliqué dans le bien-être de son pays. Le pays prospère grâce à son agriculture, mais aussi à sa production d’électricité renouvelable, mise en avant depuis le début des années 2000.
Le roi Sebastian épouse quelques années après son couronnement Scarlat Dragoman, une jeune femme issue d'une ancienne famille boyard. De leur union naquit des jumeaux, Petru (prince héritier) et Valeska.
Russie
La Russie s'est unifiée sous son premier tsar il y a près de 500 ans. Grand État, sa gouvernance n'a cependant jamais été facile. Dans la tourmente de la Grande Guerre, Nicolas II est finalement déposé en novembre 1917 par le coup d'état bolchevique dirigé par Vladimir Lenine. C'est la fin de 300 ans de règne des Romanov et le début de l'histoire soviétique.
Comme dans notre réalité, la guerre civile ayant suivi a été sanglante et la Russie a perdu bien des territoires en Europe. Après la mort de Lenine en 1921, Joseph Staline écarte son adversaire Leon Trotsky pour devenir le premier dictateur de la nouvelle Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Staline est un nationaliste rêvant de restaurer l'empire et ses frontières, et il a des visées particulières sur la Pologne, la Finlande et la Baltique. Il mène une ambitieuse mais mortifère politique d'industrialisation et de modernisation du pays, et garde le pouvoir par de terribles purges. Avec la neutralité déclarée par Edward VI d'Angleterre, la coopération avec l'Allemagne nazie s'accélère et, le 15 septembre 1939, l'Armée Rouge envahit l'est de la Pologne après la prise de contrôle et l'annexion des pays baltes depuis 1938. Mais l'apparente puissance soviétique montra ses limites contre la Finlande, qui résista malgré l'absence d'aide française, la France étant seule face à l'Allemagne. La reddition française est rapide et l'attaque allemande contre l'Union arrive très vite. Le pays est saccagé et, en l'absence de soutien allié, le pays survit à l'invasion après la destruction de ses territoires les plus précieux et le sacrifice de dizaines de millions de ses citoyens (38 à 45 millions, soit près du quart de sa population, contre 20 à 27 dans notre réalité).
Après la Grande guerre patriotique, l'Union est donc ruinée et saignée dramatiquement. Elle n'a pas la force de défendre ses intérêts face à l'Occident et doit concéder l'indépendance des pays d'Europe, même libérés par ses armées. Quelques États passent sous giron communiste, mais la collaboration internationale sera plus équitable, contrairement à ce que notre monde a connu, et la Guerre froide moins intense, même si l'URSS mise toujours sur sa force militaire pour donner le change (avec les mêmes conséquences économiques que dans notre réalité). C'est un pays exsangue et privé d'alliés qui s'effondre graduellement dans les années 1980. À son arrivée au pouvoir, le jeune Mikhail Gorbathev n'a aucune chance de le redresser. Il tente une ouverture plus radicale avec des partenaires jugés de confiance : des Russes de l'étranger, principalement, soucieux de venir aider leur patrie. C'est à cette époque que nombre d'aristocrates soutenus par des banques occidentales, britanniques surtout mais aussi émiraties par exemple, rachètent le pays. Ils deviennent ses vrais dirigeants, ses oligarques, et à leur tête s'imposent les Dragomirov et leur patriarche : Vladimir Nikolaievitch Dragomirov.
Fin 1991, les conflits ethniques et les débâcles policières ont conduit non seulement à l'effondrement du reste de ses alliances, mais aussi à la perte des républiques baltes et d'autres territoires. Un coup d'état militaire échoue en août et Gorbatchev est écarté du pouvoir tandis que Boris Eltsine, héros des républicains démocrates, est tué d'une balle perdue lors d'une tentative d'arrêter les chars encerclant la Duma. Vladimir Dragomirov s'impose comme dirigeant de la Russie. Dans les mois suivants, il formalise les relations futures avec les anciennes républiques et territoires ayant quitté l'Union. Il est impossible d'empêcher l'implosion du pays. Il favorise une collaboration économique et défensive face aux appétits potentiels de rivaux historiques et aux risques d'explosions de violences ethniques et politiques. Le 26 decembre 1991, Gorbatchev annonce solennellement sa démission et la dissolution de l'URSS et le sacre de Vladimir III est conduit la nuit-même. L'Empire de Russie est restauré.
Mais c'est moins une restauration qu'une nouvelle ère. Vladimir est un souverain très intelligent et bien intégré à l'international. Il bénéficie d'aides et de soutiens de monarchies occidentales, de l'Angleterre en particulier, et normalise les relations avec d'anciens adversaires comme la Pologne ou la Finlande. Avec les anciennes républiques soviétiques, la situation est incertaine, mais la Russie accepte leur souveraineté et fait des compromis. Les symboles sont là, mais l'attitude change. Plutôt que de restaurer la capitale pétersbourgeoise, il reste proche de la modernité moscovite. Son empire n'est pas une autocratie, même s'il s'agit techniquement d'une dictature garantie par des forces armées, réduites et purgées, et par un maillage d'oligarques aristocrates à l'organisation presque mafieuse contrôlant et tenant tous les aspects du pouvoir. Ses accords profitent à son pays et à ses associés et la transition économique russe à l'économie de marché est à la fois plus lente et réussie tandis que personne ne s'offusque des méthodes. La réussite russe étonne et séduit. Son influence perdure largement plus que dans notre réalité dans l'ex-URSS. Elle rebat les cartes du jeu mondial avec ses alliés et ses nouveaux amis et la monarchie revient au goût du jour un peu partout.
En 2014, après une crise boursière très rude, Vladimir III abdiqua en surprenant les Russes. Mais, âgé, il cède la place à son fils Nicolas III. Éduqué pour régner, il est aimé du peuple comme des élites. Jeune, aussi intelligent que son prédécesseur et plus au fait du monde moderne, il poursuit la politique de son père, entre ouverture et développement économique. Moscou devient un hub pour les nouvelles technologies. Il stimule aussi l'esprit patriotique en modernisant et en regonflant ses armées et en affichant des ambitions floues, mais inquiétantes pour certains. En coulisses, il rassure avec son charme, en particulier lorsqu'il disparaît pour un temps à Dubaï, où il s'adonne pleinement aux côtés les plus privés de ses loisirs en compagnie du gratin mondial sous la protection de ses vieux amis princiers.
Le maître suprême
PNJ
✥Arrivée dans le Harem » : 28/09/2014 ✥Coup de fouet » : 850 ✥ Points : 1405
02.06.24 15:53
Les pays de la royauté
Se repérer dans les diverses monarchies
S-Z
Serbie
• Pays libre touché par un event (une ombre menaçante)
Suède
Suite à un coup d'état en 1772, Gustav av Holstein-Gottorpska devient roi de Suède sous le nom de Gustave III et impose une monarchie absolue où il règnera en despote. Cette situation durera jusqu'en 1809 où le comte Torsteïn De Gyllenstierna, soutenu par un peuple avide de justice, prendra les armes et marchera sur Stockholm afin de renverser le dictateur. Après avoir assassiné Gustave III, il est proclamé roi sous le nom de Torsteïn Ier. Il instaurera un régime constitutionnel, le Riksdag. Sa dynastie règne toujours sur la Suède au jour d'aujourd'hui.
"BBC News en direct. Bonsoir, c'est avec effroi que nous vous annonçons ce soir, la mort de la reine de Suède Elin De Gyllenstierna et son mari le prince de Finlande Kristian Makinen. Le couple a été assassiné en sortant d'un gala de charité donné par la reine. Trois hommes armés de fusils d'assaut ont levé le feu sur la reine et le prince alors qu'ils embarquaient dans leur limousine. Bien que protégés par leurs gardes du corps, la reine Elin est morte sur le coup, quant au prince Kristian, celui-ci a succombé à ses blessures durant le trajet jusqu'à l'hôpital. Les tueurs ont été éliminés durant l'attaque par le garde de la reine, Andreas Jørgensen. Une enquête à été ouverte par la police de Stockholm pour mettre au clair ce terrible attentat. C'est une période bien sombre qui se pose à présent sur la Suède et la Finlande. L'équipe de la BBC offre aux familles royales touchées par cette tragédie ses sincères condoléances."
Février 2022 : Assassinat de Kristian Makinen et Ellin Gyllenstierna, prince de Finlande et Reine de Suède.
Juin 2022 : Les deux pays sont embourbés dans une profonde terreur et discorde. Des rixes éclatent dans diverses villes finalandaises et suédoises, où chacun s'impute l'assassinat des deux souverains. Le gouvernement suédois sous le régime constitutionnel, le reste de la famille Gyllenstierna, ainsi que Jarno Makinen, toujours roi de Finlande, tentent de profiter de la situation et renverser la politique de rapprochement engagée par le couple assassiné.
Août 2022 : Des mesures drastiques sont rapidement mises en place et prennent à la gorge les deux populations. 60 à 150 % d’inflation à l’année, 45 % de pauvres, une monnaie qui se déprécie un peu plus chaque mois, et une économie généralement dysfonctionnelle commune aux deux pays font foi. Les populations les plus précaires sont évidemment les plus touchées, tandis que les spéculateurs et plus riches s'enrichissent en raison de cette misère qu'ils ont eux-mêmes engagée.
Septembre 2022 : Un petit contingent de l'armée suédoise décide de faire siège devant la chambre constitutionnelle. Leur siège est pacifique et fait dans le but de mettre en lumière la parole d'un peuple qui souffre. Mais ils sont vite maîtrisés et arrêtés. La même chose se produit en Finlande 10 jours plus tard. La grogne augmente et, sans qu'aucun des deux régimes ne le sache, il s'agissait d'opérations volontaires faites dans le but de déterminer si oui ou non les parties étaient ouvertes au dialogue.
12 Octobre 2022 ; Jakob Makinen, suivi autant par l'armée suédoise que finlandaise, assiège pour de bon dans un coup d'état le palais situé à Helsinki, que la chambre située à Stockholm. Les gouvernants, conseillers, et le roi de Finlande sont peu à peu brassés et amenés de force devant une table de négociation située à Turku, en Finlande.
15 Octobre 2022 : Jarno Makinen est évincé du pouvoir finlandais en raison de sa complicité dans les ingérences suédoises et finlandaises. Il est acté dans la presse nationale qu'il a participé à la hausse des prix de l'électricité dans le seul but d'exporter le plus possible de capacité vers la hollande et les pays autour de la Baltique afin d'en retirer des plus values liées à des sociétés écrans dispersées dans le monde. Est mis au jour un empire immobilier de 50 millions de dollars à Malibu [Californie], Washington et Londres.
17 Octobre : Officiellement, Jarno Makinen est exilé, mais sa destination n'est pas communiquée par les chefs militaires et Jakob Makinen.
18 Octobre 2022 : Sont signés les accords de Kedja av Änglar (La Chaîne des Anges). Le régime constitutionnel est maintenu, mais celui-ci fait à présent foi dans les deux pays. Les politiciens sont en grande partie révoqués de leurs emplois, 15% des nouveaux élus se doivent d'être issus des classes moyennes et ouvrières. L'armée obtient un centre de commandement flambant neuf situé à Göteborg. Les différentes branches se doivent de relancer leur économie en se basant sur le national. Seul l'automobile, les produits chimiques et pharmaceutique, l'électronique et l'électricité peuvent exporter.
Novembre 2022 : Les Gyllenstierna sont pour la plupart amenés à s'engager sur des postes stratégiques de la nouvelle économie. En souvenir des liens ayant unis les deux pays, des places clés dans les ministères ou les entreprises pharmaceutiques leur sont proposées. Pour ceux refusant cette nouvelle gérance, de nouveaux scandales les concernant sont sortis des ombres afin d'appuyer le caractère cupide des membres, et ainsi leur faire perdre toute adhésion de la population à leurs ambitions. Ils sont ensuite exilés hors des nouveaux pays unis.
Après une histoire mouvementée sous diverses autorités étrangères, la Finlande prit son indépendance de l’Empire russe le 6 décembre 1917, à la faveur des révolutions de la même année. Le pays reste divisé entre royalistes, sociaux-démocrates, républicains-nationalistes et communistes soutenus par la Russie soviétique. Après d’âpres combats et de rudes négociations, la dynastie Makinen s’impose sur le trône avec une union nationale excluant l’extrême-gauche, avec une forte autorité de l’exécutif. Cette exclusion et les ambitions staliniennes conduisirent à la guerre d’Hiver de 1939-1940, l’URSS profitant de son traitée avec l’Allemagne nazie et de la neutralité britannique pour attaquer une Finlande isolée. Largement dépassée techniquement et numériquement, elle put cependant compter sur des aides matérielles privées et des volontaires étrangers, et elle résista héroïquement, infligeant des pertes considérables à l’ennemi afin de mieux négocier, à bout de souffle, un traité acceptable. En 1941, l’attaque allemande contre l’URSS conduisit la Finlande à s’allier aux Nazis pour récupérer ses territoires perdus et, peut-être, prétendre à des annexions. Malgré une phase initiale très satisfaisante, la persévérance soviétique finit cependant par renverser la donne : les pertes s’accumulent et les Soviétiques sont aux frontières. Le pays se retourna contre les Allemands pour s’épargner une invasion soviétique désastreuse et de nouvelles pertes, voire une annexion totale.
La Finlande abandonna ses prétentions pour adhérer à une politique de neutralité soumise durant laquelle les communistes furent acceptés au Parlement et le pays servit d’interface entre l’Est et l’Ouest. Dénué de ressources stratégiques et peu peuplé, le pays avait peu d’atouts mais n’attisait aucun appétit particulier, lui permettant de profiter d’une longue paix et de se développer en misant sur le progrès social et l’éducation, une bonne dose de social-démocratie contrebalançant une monarchie toujours forte. Avec la fin de la Guerre froide, l’étau russe se desserra et la nouvelle mode néolibérale fit effet sur la Finlande également, conduisant à sa vague de privatisations et de dérégulations progressives. Le rapprochement avec les Gyllenstierna de Suède maintint un certain optimisme populaire quant à l’avenir malgré les effets pervers de la mondialisation, de l’automatisation et des crises, appauvrissant des classes populaires dont le ressentiment grandissait par rapport aux classes supérieures très épargnées. Une vague de fond favorise les extrêmes politiques et menace la paix civile du pays.
En février 2022, les assassinats du prince Kristian Makinen et de son épouse la Reine Ellin Gyllenstierna de Suède font l’effet d’une bombe qui agite et stimule les divisions jusque là souterraines, qui éclatent au grand jour dans les deux pays. En Finlande, le Roi Jarno mise sur le sécuritarisme et les élites financières pour garantir son pouvoir et l’avenir, faisant mater les manifestations et déréguler massivement l’économie. Diverses théories du complot sont favorisées et divisent les pays jusque là étroitement liés, menaçant non seulement la paix civile, mais aussi la sécurité militaire en Mer Baltique et dans le grand nord. Les anciens alliés provoquent une crise régionale qui dégénère rapidement en mouvements de violences, en émeutes et en une soudaine crise économique et sociale. Les monnaies sont dévaluées plusieurs fois par mois, la pauvreté explose et l’inflation s’envole en favorisant les spéculateurs et en protégeant les possédants. En septembre, l’armée finlandaise imite l’initiative de l’armée suédoise et assiège brièvement les sièges gouvernementaux pour forcer à une résolution. Face à l’absence de progrès, les deux armées remettent le siège sous les ordres du prince Jakob Makinen, cette fois avec l’intention de déposer les responsables, qui sont conduits à des négociations conjointes à Turku. Dans la semaine suivante, Jakob Makinen est couronné Roi de Suède et de Finlande et son frère Jarno est exilé dans un lieu tenu secret. Le sommet de Turku tourne au déballage des résultats d’une grande enquête impliquant les élites politiques et financières des deux pays dans de vastes programmes de détournements et de fraude qui provoquent la démission et la condamnation de la quasi-totalité d’entre eux. C’est l’Affaire Malibu, du nom de la principale ville accueillant les établissements bancaires incriminés, en Floride Le 18 octobre 2022, le traité de Kedja av Ânglar rebat définitivement les cartes : les deux pays conservent leurs lois, mais s’engagent à les harmoniser au plus vite tandis qu’un même régime politique sous monarchie constitutionnelle est appliqué aux deux. Ils tombent en outre sous le coup d’une union personnelle, Jakob Makinen se voyant également couronner Roi de Suède. Un programme de fusion des armées accéléré est mis en place et un grand mouvement de réengagement public à lieu. La préférence économique nationale est instaurée dans le cadre d’un marché commun privilégié au sein du marché commun européen et des restrictions sévères à l’exportation sont instaurées en n’épargnant que quelques domaines industriels de pointe, comme l'automobile, les produits chimiques et pharmaceutique, l'électronique et l'électricité. Sur le plan politique, l’obligation aux partis politiques de présenter au moins 15% de candidats des classes moyenne et populaire au moins, la protection active des droits d’expression publique et d’engagement politique récemment menacés, les mesures de développement du débat public et d’une dose de démocratie directe, ont changé le visage du parlement, avec un recul net des idées néolibérales et une union socialiste-trotskiste transnationale fragile, mais puissante, s’organisant autour d’un programme social fort.
Suisse
Après la Première Guerre Mondiale et afin de mieux appréhender cette Europe nouvelle et profondément marquée par le chaos, la Suisse s'est à la fois renfermée sur elle-même tout en développant sa diplomatie internationale en ouvrant des ambassades dans de nombreux pays et en accueillant en retour un grand nombre d'entre elles. Contrairement aux autres nations qui avaient souffert de la guerre, la Suisse a pu développer une économie forte et une fiscalité avantageuse qui lui permirent de maintenir des relations durables et positives avec tout le vieux continent qui, pendant ce temps, pensait ses blessures et ruminait les vielles rancœurs. Très vite, le petit pays devint le coffre-fort des nations limitrophes, puis d'autres plus éloignées.
Cela dit, seul l'argent était réellement autorisé à transiter. Les populations elles, ne quittaient généralement pas la Suisse et on y entrait pas si facilement. Enfermé sur lui-même, le pays a vu naître un fort élan nationaliste et traditionaliste. Grâce aux devises étrangères et d'habiles tractations, deux anciennes familles aristocratiques, les Götzinger et les Hasler, montèrent un parti politique conservationniste dont la volonté affichée était de revenir à un modèle monarchique, plus à même de protéger la Suisse face aux nations belliqueuses qui ne demandaient qu'une chose : mettre le monde de nouveau à feu et à sang. En 1923, le parti remporta les élections et une nouvelle dynastie vit le jour. Comme promis, elle fut capable de mener son jeu pendant la Seconde Guerre Mondiale et profita de l'or étranger pour investir, gagner en prestige et forcer les autres nations à reconnaître sa plaine et entière souveraineté. A la fin de la guerre, la Suisse apparaissait comme l'une des seules nations d'Europe à ne pas avoir souffert, bien au contraire. Elle était ressortie plus forte et plus riche qu'avant, avec une population emplie de ferveur pour soutenir le nouveau régime.
Aujourd'hui, la monarchie est parfaitement installée en Suisse, très traditionnaliste et ayant promut une aristocratie puissante. La troisième génération de la dynastie Götzinger-Hasler est actuellement au pouvoir et la quatrième génération de monarque, en la personne d'Angela, ne semble pas prête de briser ce cercle vertueux de croissance et de prospérité.
Syrie
C'est le père du Cheihk en place aujourd'hui Fares El Jabar qui a pris le pouvoir du pays après un coup d'état militaire. Son régime est fortement autoritaire et structuré par un parti unique. Il a été jugé pour responsable de plusieurs massacres. A sa mort c'est son fils ainé Fares El Jabar qui prend le pouvoir à sa place. Il maintient le régime en place avec un léger relâchement cependant. Dans les années 2010, il dû faire face à une guerre civile en faveur d'une démocratie qui causa de nombreuses vies humaines au pays. Aujourd'hui la situation du pays est tendue, le Cheihk en place a du durcir ses positions et imposer son pouvoir par la force. Au coeur du pays une rébellion armée s'organise et cause une grande insécurité dans tout le pays.
Lorsque son fils unique fut tué par des rebelles au coeur du désert le Cheihk du se résoudre à proclamer comme héritière sa nièce Jawhar Al Delkhalek et les mentalités traditionalistes du pays de sont pas près à voir une femme à la tête du pays.
Turquie • LIBRE
"Al-Arabiya (chaîne d'information saoudienne). Trois jours après la mort du Sultan Baran Sahin et de sa famille, la Turquie continue de pleurer la mort de son leader. Nous vous rappelons l'assassinat de la famille royale Sahin morte durant les festivités données au palais pour l'anniversaire de leurs ainés, Amil; seul rescapé de cet empoisonnement. Le prince est encore à l’hôpital où il est traité contre le poison ingéré à son insu qui se trouvait dans le gâteau d'anniversaire. Son diagnostique est toujours en danger à ce jour. Ce sont à présent 5 nouveaux noms qui s'inscrivent sur la liste des victimes du groupe anti-royaliste qui martyrise la royauté."
Ukraine
Identifier la naissance d’un véritable esprit identitaire national est difficile et celui de l’Ukraine fait contentieux mais, comme beaucoup, il a été formalisé au milieu du 19e siècle, et il a été durement réprimé par le pouvoir russe depuis. Le biais par lequel les sous-cultures variées et sous influence du bloc culturel ukrainien pouvaient être unifiées faisait débat, mais la figure des grands hetmans cosaques du 17e et du 18e siècle était un fantasme commun.
Début 1918, ce fantasme prit corps. Occupée par l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie comme d’autres dépendances russes, la Russie empêtrée dans les révoltes et la crise, l’Ukraine prend officiellement forme. Le 29 avril 1918, Pavlo Skoropadsky est oint et acclamé Hetman d’Ukraine. Dictateur militaire sans projet politique, mais réformiste et fédérateur, il établit un précédent majeur en construisant un État ukrainien fonctionnel, et même prospère grâce au soutien commercial allemand et autrichien. Il est néanmoins déposé par le Directoire russe blanc le 14 décembre, et la République Socialiste Fédérative Soviétique d’Ukraine est finalement victorieuse et rattachée à l’Union soviétique deux ans plus tard.
Malgré la défaite, Vyacheslav Lipinsky maintient une unité hétmaniste par la constitution d’un lobby international basé à Vienne, dont Skoropadsky et les principales figures de l’Hetmanat sont co-fondateurs. L’idée d’une monarchie parlementaire héréditaire fédératrice et d’une force publique majeure est affirmée et les socio-démocrates sont intégrés dans une union de salut national. Le mouvement se développe très vite dans les années 1920 mais fait vite face à ses contradictions, alimentées par l’antisémitisme, l’islamophobie et la tentation fasciste de certains membres éminents. Des scissions ont lieu après la mort de Lipinsky en 1931 et, en 1938, le prince héritier, Danilo Skoropadsky, s’exila au Royaume-Uni face à la pression des partisans fascistes et l’isolation de son père.
En 1945, échappant au contrôle de la Gestapo, Pavlo Skoropadsky pourra éditer son testament politique avant de se donner la mort, et Danilo s’assurera du transfert d’un maximum de soldats ukrainiens associés au Reich vers l’Ouest afin de réaffirmer sa position de chef. Il ne pourra pourtant regagner le continent qu’en 1948 afin de revitaliser le mouvement et d’en prendre la tête.
Le mouvement hetman s’imposa comme un lobby politique monarchiste anticommuniste, soutenu par les monarchies du monde et par les émigrés fortunés. S’il adhéra fermement aux valeurs conservatrices occidentales en réaction au libéralisme de la société soviétique, le testament de Skoropadsky et son aspiration à une union parlementaire des peuples et des partis conserva un esprit pluraliste au sein du mouvement et motiva un certain progressisme, à la recherche d’un milieu entre les valeurs traditionnelles des exilés et celles des Ukrainiens d’Ukraine.
Après l’implosion de l’Union soviétique, la question de la distribution des armes et des infrastructures militaires entre les républiques fit débat. A Sebastopol, marins russes et ukrainiens en vinrent presque aux armes en pleine rade et, alors que la jeune république comptait louer la ville à la Russie, Pavlo Danilovitch Skoropadsky, le fils de Danilo, arriva sur place pour négocier le retrait total des Russes, avec l’aide secrète, bien sûr, de belles quantités d’argent. Le Miracle de Sébastopol fit découvrir le prétendant hetman aux Ukrainiens et fut un beau coup de propagande. Le mouvement s’implanta solidement.
Skoropadsky s’allia au nationaliste Leonid Koutchma afin de fonder un bloc national-hetman extrêmement influent, qui imposa ses idées dans la Constitution de 1996 et força la main du président socialiste Leonid Kravtchouk pour sa ratification. Pavlo II devint Hetman d’Ukraine et prit Koutchma comme Premier ministre.
L’Hetmanat put ainsi construire une nouvelle identité ukrainienne, entre valeurs traditionnelles et réalités post-soviétiques, et travailler à l’affirmation de son indépendance. Cette dernière fut plus facile à annoncer qu’à réaliser, cependant, la Russie de Vladimir III exerçant des pressions militaires sur ce pays aux industries et aux ressources essentielles à l’économie de son pays. Les deux pays furent de grands rivaux pendant toutes les années 1990 et 2000, entre provocations militaires et jeux d’influence, mais la restructuration de leurs économies et la montée de Nicolas III sur le trône à Moscou changèrent graduellement la donne.
Les années 2010 furent ainsi le théâtre d’un rapprochement progressif entre un Pavlo II vieillissant et son fils Danilo d’un côté, et le nouveau Tsar de Russie de l’autre. A la recherche d’un témoignage fort et durable de la nouvelle dynamique entre les deux pays, on envisagea une alliance matrimoniale, mais les nationalistes des deux pays s’y opposaient. Aucun arrangement ne fut trouvé.
En 2020, Danilo perdit brutalement la vie dans un accident malheureux et c’est sa sœur Mariya qui se retrouva soudainement héritière de l’Hetmanat, avant qu’elle succède à son vieux père, mort de chagrin quelques semaines plus tard.
Dans les années qui suivirent, la question de l’alliance revint régulièrement en privé lors des visites diplomatiques de l’un à l’autre. La Hetmana Mariya refusait initialement tout arrangement matrimonial, mais elle se révéla de plus en plus sensible au Tsar Nikolaï malgré leur différence d’âge. Finalement, les oppositions politiques et ses astreintes réglées, leurs fiançailles furent annoncées en mai 2024.